Je continue dans l'univers de Nicoby et je dois dire que sans rien attendre de Belle-île en père (titre au jeu de mots explicite), j'ai été un peu déçue tout au long de ma lecture. Je n'ai pas su m'attacher à l'héroïne, Vanessa Blue, starlette d'une série télévisée à la Sous le soleil ou Demain nous appartient, qui choisit de faire un break dans sa carrière, histoire de mieux rebondir sur des projets plus consistants et est accessoirement en recherche sur l'histoire paternelle. En bonne touriste, elle débarque dans un monde ilien qui au départ lui mange dans la main mais dont certaines individualités lui annoncent clairement une malvenue et vont tout faire pour la débarquer (parce que fouiller dans le passé remue non seulement les souvenirs mais aussi les morts... et on verra que certains fantômes sont illustres).
Je n'ai pas apprécié tant que cela le scénario qui m'a paru un peu light (l'enquête mène vers une réponse complètement plate : tout cela pour cela !). Je n'ai pas bien perçu la pertinence du parallèle avec l'instantané de vie de la grande Sarah Bernhard, tragicomédienne exceptionnelle. Le dessin ne m'a pas non plus scotchée : j'ai trouvé les traits plutôt grossiers, même si je reconnais que les personnages sont hyper expressifs.
J'ai aimé les couleurs et les paysages (je ne me lasse pas des intrigues sur une île, il y a une ambiance vraiment remarquable) ; j'ai apprécié les épisodes Sarah Bernhard. J'ai trouvé aussi très réussie la phase Vivre normalement quand on est connu. et vouloir un peu d'anonymat : la violence que peut engendrer l'entrée perpétuelle dans l'intimité des gens célèbres qui ne le souhaitent plus, leur envie de retrait. Et puis il y a quelque chose dans l'univers de Nicoby qui m'interpelle toujours : ce dessinateur sait retenir mon attention.
Bref une lecture en demi-teinte avec une première de couverture réussie et pleine de promesse, qui ne m'empêchera pas de continuer à explorer l'oeuvre de Nicoby parce que je le veux bien.
Editions Vents d'Ouest Emprunté à la bilbiothèque
du même auteur : À Ouessant... dans les choux - Vacances
Je n'ai pas apprécié tant que cela le scénario qui m'a paru un peu light (l'enquête mène vers une réponse complètement plate : tout cela pour cela !). Je n'ai pas bien perçu la pertinence du parallèle avec l'instantané de vie de la grande Sarah Bernhard, tragicomédienne exceptionnelle. Le dessin ne m'a pas non plus scotchée : j'ai trouvé les traits plutôt grossiers, même si je reconnais que les personnages sont hyper expressifs.
J'ai aimé les couleurs et les paysages (je ne me lasse pas des intrigues sur une île, il y a une ambiance vraiment remarquable) ; j'ai apprécié les épisodes Sarah Bernhard. J'ai trouvé aussi très réussie la phase Vivre normalement quand on est connu. et vouloir un peu d'anonymat : la violence que peut engendrer l'entrée perpétuelle dans l'intimité des gens célèbres qui ne le souhaitent plus, leur envie de retrait. Et puis il y a quelque chose dans l'univers de Nicoby qui m'interpelle toujours : ce dessinateur sait retenir mon attention.
Bref une lecture en demi-teinte avec une première de couverture réussie et pleine de promesse, qui ne m'empêchera pas de continuer à explorer l'oeuvre de Nicoby parce que je le veux bien.
Editions Vents d'Ouest Emprunté à la bilbiothèque
du même auteur : À Ouessant... dans les choux - Vacances