Ne me cherche pas demain, je lirai le dernier McKinty

Publié le 17 mars dernier aux éditions Actes Sud, Ne me cherche pas demain (In the Morning I'll be Gone, 2014) est le troisième opus d'une série d'Adrian McKinty consacrée à son héros l'Inspecteur Sean Duffy et traduit par Laure Manceau.
Je ne connaissais pas l'auteur et je n'avais donc pas lu les précédents, Une terre si froide et Dans la rue j'entends les sirènes.
Ne cherche pas demain concours pour le Prix Polars Pourpres 2021, ceci explique cette lecture dans le désordre.
Je me suis régalé de la première à la dernière page Il y a ce petit truc dans l'écriture de McKinty qui est pour moi la définition d'un livre incontournable : une fausse simplicité dans l'écriture ; une facilité à plonger le narrateur au cœur du récit : un peu comme si l'auteur se contentait de décrire ce qu'il voyait dans l'univers de son roman ; de l'humour avec modération ;  une musicalité dans le tempo des phrases et des chapitres ;  pas de gras ou de digressions dans une narration toujours efficace ; des personnages intéressants et empathiques ; un contexte historique passionnant, etc.
Adrian McKinty se paie le luxe d'intégrer une enquête sur un meurtre en chambre close. Et il le fait s'en dénaturer l'intrigue principale et de manière assez efficace.
Je me suis déjà procuré les deux premiers de la série, hâte d'y retourner. Si je ne dois vous donner qu'un conseil : FONCEZ !
Frédéric Fontès, www.4decouv.com