Il y a 2 types de personnes : celles qui prennent des résolutions de nouvelle année pour tout changer et celles qui prennent la résolution de poursuivre ce qu’elles ont commencé. A quelle catégorie appartenez-vous ? On pense tous, lorsqu’on prend une grande résolution, que cette fois-ci ce sera la bonne ! Que notre volonté va nous prémunir de l’abandon. La réalité est moins glorieuse : 95% des personnes n’iront jamais au bout car il faut mobiliser bien trop d’énergie pour que ce soit tenable. Prendre de grandes résolutions, c’est courir dès le départ, comme le lièvre de La Fontaine. et ne jamais franchir la ligne d’arrivée. Mieux vaut la jouer tortue et se contenter de faire un pas après l’autre, dans une direction déterminée à l’avance. Pourquoi la tortue gagne la course ? Parce que c’est beaucoup plus facile de faire un pas après l’autre que de courir comme un dératé sur une longue distance (12 mois c’est à la fois long et très court selon comment on l’aborde). Quand on fait pas à pas, il n’y a pas besoin d’avoir une motivation exceptionnelle. Il y a donc deux éléments déterminants pour tenir ses résolutions de nouvelle année : la quantité d’énergie qu’il va falloir mobiliser et la clarté de l’objectif (= la ligne d’arrivée) ☆ Pourquoi faire un bilan de fin d’année avant ses résolutions Pour progresser, il ne suffit pas de prendre des résolutions, il faut aussi pouvoir mesurer ses progrès. Il faut donc avoir une photographie claire de l’endroit d’où on part. Faire un bilan personnel de son année permet de savoir où on en est, d’où on part. Pour ceux et celles qui ont déjà commencé des projets sur 2021, c’est encore mieux, car ils vont pouvoir analyser ce qui a marché, ce qui a échoué et pourquoi. Ils vont pouvoir rectifier, corriger. Faites-en un processus agréable, faire son bilan personnel est un moment pour soi. Personnellement, j’adore ce rendez-vous annuel avec moi-même ! Je m’installe dans mon bureau bien rangé, je mets de la musique, je me sers un café ou un thé, j’ouvre mon journal personnel et je réfléchis à ce que j’ai réussi et à ce que je peux améliorer. C’est un moment positif et bienveillant, où l’on se projette pour réussir les choses qui sont vraiment importantes pour nous, celles qui vont nous donner du bonheur. Il ne s’agit en aucun cas de se blâmer pour ce qui n’a pas fonctionné ou pour ce qu’on n’a pas fait. C’est en répétant et en corrigeant que l’on fait mieux. Rien n’est inné, même pour les meilleurs d’entre nous. Le but de ce bilan personnel annuel, c’est de mieux comprendre sa vie et soi-même et de poursuivre un objectif à plus ou moins long terme. C’est un bon moyen pour se fixer ensuite sur des résolutions cohérentes. Mais cet exercice demande d’être honnête avec soi-même, de ne pas se raconter d’histoires sur soi-même, ni de se chercher et de se trouver des excuses. Pourquoi l’honnêteté est indispensable ? Parce qu’on ne peut pas résoudre quelque chose qui n’existe pas, on ne peut pas travailler sur un mensonge car la réponse ne pourra pas être adaptée. Personne n’est parfait, on travaille avec ses faiblesses pour s’améliorer. Vous n’avez rien fait cette année parce que vous avez été paresseux, que vous avez préféré passer tout votre temps libre devant Netflix ? Ce n’est pas grave ! On a tous ce genre d’années. Elles sont même parfois nécessaires, le tout c’est de ne pas y rester englué. Demandez-vous plutôt : Pourquoi vous êtes-vous comporté de cette manière ? Manquez-vous de projets qui parlent à votre cœur ? Etiez-vous fatigué ? Comment pouvez-vous le résoudre ? Est-ce que de vous comporter de cette manière vous rend heureux ? Si la réponse est non, engagez-vous à vous aider pour cette année à simplement être moins paresseux. “Mieux vaut faire de petites choses que rien du tout“ devrait devenir votre mantra chaque fois que vous vous sentez rattrapé par la paresse ou l’envie de procrastiner. Suivez la règle des 5 minutes ! Donnez-vous 5 min pour commencer ce que vous n’avez pas envie de faire et laissez opérer la magie “du faire”. Pour la petite histoire, je n’avais pas envie ce matin d’écrire cet article, car je savais que j’avais beaucoup de choses à dire sur ce sujet, que cela allait me prendre beaucoup de temps, que c’est dimanche et que j’ai prévu d’autres activités plus réjouissantes. Pourtant j’adore écrire sur mon blog mais je suis comme tout le monde : j’aimerais parfois que les articles s’écrivent tout seuls et rester sous la couette avec un bon livre. Je trouve qu’être paresseuse a aussi de bons côtés. On profite mieux des petits moments de la vie alors que les autres culpabilisent, on travaille bien dans l’urgence, et paresse oblige, on sait mieux distinguer l’essentiel du superflu. Je n’ai donc pas envie de changer radicalement. Mais je me connais alors j’ai décidé de commencer en m’octroyant 5 minutes pour faire le plan de ce que je voulais écrire. Et puis, j’ai continué et c’est pourquoi vous lisez cet article aujourd’hui. Il n’est donc nécessaire de se maltraiter pour progresser. Se connaitre et faire avec sa nature profonde suffit. Il existe toujours une solution pour faire avec nos travers. ☆Comment faire son bilan personnel Dans la progression, il y a la fixation d’objectifs, la mesure de ceux-ci et je vous expliquerai comment faire dans la partie suivante de cet article. Pour l’instant, nous allons établir le bilan de cette fin d’année. On regarde ce qu’on a accompli et ce qui ne l’a pas été : c’est un simple constat, ne jugez pas. Pourquoi n’avez-vous pas pu accomplir certains objectifs ? Étaient-ils trop importants, trop difficiles ? Avez-vous commencé ? Avez-vous prévu trop d’objectifs ? Avez-vous procrastiné ? Et pourquoi (par peur, en raison d’un frein psychologique, d’un manque d’envie…) ? Vous y êtes-vous mal pris ? Notez TOUT ce qui est terminé ou réussi : vos petites et grandes victoires, car notre cerveau les oublie très vite et ne retient que ce qui n’a pas fonctionné. Attention, parfois la vie a un meilleur plan pour nous : on n’a pas réussi l’objectif projeté mais on en a accompli un autre qui n’était pas prévu et c’est très bien. On ne peut pas tout contrôler, il faut aussi savoir entendre et voir les signes que la vie nous envoie. Elle sait souvent mieux que nous ce qui nous convient vraiment, c’est pourquoi il faut tolérer une part d’inconnu et de souplesse dans ses projets. Je vous renvoie vers le livre de Maud Ankaoua, “Respire :Le plan est parfait”, si vous avez du mal avec cette dimension de la vie. Détaillez les réponses à ce qui a échoué : pourquoi, comment, qu’est ce que j’ai appris ? … Détaillez aussi, de la même manière, les réponses sur ce qui a réussi : De quoi je suis fière ? Qu’est ce que j’ai appris ? Qu’est ce que je ressens ? Mon conseil personnel : Faites un focus sur les émotions positives de cette année pour les ancrer dans votre cerveau qui a tendance à effacer ce qui va trop bien. J’ai une astuce très chouette pour cela. Chaque année, je confectionne ce que j’appelle un tableau bilan de l’année sur lequel j’épingle tout ce qui a réussi, pour l’avoir à portée des yeux. Il est très utile pour renforcer ma motivation. Vous pouvez mettre des photos des moments qui vous ont rendu très heureux, des voyages réalisés, une ou deux citations qui ont marquées votre année, trouvez des images ou photos qui représentent ce que vous avez réussi : diplôme, achat d’un appartement… Essayez pendant l’année de prendre une photo des choses réussies en vue de ce tableau de fin d’année. Vous verrez que le regarder dans les moments de doute est particulièrement efficace pour rebooster le moral. Ce tableau permet de mesurer visuellement ce que vous avez réussi et de le garder à l’esprit. ©noemi-macavei-katocz ☆ Mesurez la construction de vos châteaux pour suivre vos résolutions Je l’ai dit plus haut, pour progresser, il faut avoir quelque chose à mesurer. C’est généralement très facile à comprendre quand il s’agit de perdre du poids car nous savons tous compter nos kilos perdus et repris et donc mesurer nos réussites et échecs sur cette question. C’est beaucoup plus compliqué dès lors qu’on parle d’autres résolutions ou objectifs. Nous ne sommes pas habitués à mesurer nos progrès. Nous voulons tous construire des châteaux, mais il faut aussi en assurer la construction. J’aime cette idée du château parce que pour le construire, il faut le monter pierre après pierre. Et aucun architecte digne de ce nom ne réalisera des plans sans s’inquiéter de suivre et contrôler le chantier de leur réalisation. C’est la même chose en ce qui nous concerne et pour suivre notre progression dans les différents domaines de notre vie. Nous dessinons le plan du château et en bon architecte de notre propre vie, nous devons suivre l’évolution des chantiers. Prenez une page de votre carnet ou journal et dessinez vos 7 châteaux (votre corps, votre travail, votre famille, vos amis, votre vie amoureuse, votre amélioration personnelle, vos projets) Evaluez entre 0 et 10, l’état d’avancement des travaux à aujourd’hui. Cela permet de visualiser très clairement les châteaux qui ont le plus besoin de la présence de l’architecte, pour que les travaux avancent. Cela va vous aider à savoir quel domaine de votre vie doit être privilégié cette année et va vous aider à fixer vos objectifs. Peut-être que votre château amour est au point mort parce que cette année vous avez mis toute votre énergie dans un autre projet qui vous tient à cœur. Où en sont les travaux ? Est-ce qu’ils ont encore besoin d’être très rigoureusement suivis ou est-ce qu’ils ont pris une vitesse de croisière qui permet de commencer un nouveau chantier ? On ne peut pas être partout à la fois, c’est donc un arbitrage personnel : savoir où vous voulez investir votre énergie cette année. Quel château a besoin d’avancer, quel autre peut attendre ? Cela n’empêche pas de préparer le terrain. Avant de construire, il faut faire des fondations. On peut décider de se relooker, de prendre du temps pour mieux se connaitre, de voir un thérapeute pour régler des problématiques qui se répètent… afin d’être prêt pour le chantier château de l’amour ou pour celui de l’évolution personnelle (par exemple). Ou on peut se former pour être prêt pour le château professionnel. On passera ainsi du niveau zéro au niveau 1 et les niveaux suivants pourront alors monter très vite si les fondations sont solides. Vous avez compris l’idée. Pour vous aider, vous pouvez aussi utiliser la numérologie. En effet, ce n’est pas la peine de mettre toute votre énergie sur le château amour, si par exemple vous êtes en année 3 ou 4 de votre cycle et que l’amour n’est pas au programme. Vous iriez contre la logique des cycles de vie et vous perdriez un temps précieux. C’est aussi intéressant de savoir si on est dans une année difficile ou au contraire facilitante car cela permet de booster sa motivation ou de nous aider à mieux supporter les difficultés puisqu’il n’y a rien à faire, il faut les traverser. Après on croit ou pas à la numérologie, mais je pense qu’en la matière c’est bien de mixer tout ce qui peut nous motiver et nous aider. ☆ Planifier vos résolutions en priorité Une fois vos résolutions et objectifs fixés il faut les planifier. On confond souvent planifier avec to-do-list. Planifier c’est trouver un créneau indéboulonnable dans son agenda à consacrer à cet objectif. Par exemple si mon objectif c’est de consacrer plus de temps à mon fils, je vais prévoir un...
Résolutions nouvelle année : Comment les tenir
L'auteur de l'article : Ava Fitzgerald
Voir l'article originalLectrice littéraire éclectique, je suis aussi passionnée de développement personnel et de blogging. Les thématiques de la cause des femmes, de l'écologie, du droit à la différence et la littérature américaine sont néanmoins ce qui m'intéresse le plus. Ah oui ! Et je suis une fan inconditionnelle de…