Résumé :Comment gagner un jeu dont on ne connaît ni les règles, ni les codes ?À peine arrivée sur son nouveau campus, Iris assiste à une vague d’hystérie dans les couloirs de la fac. Le groupe le plus sélect du campus vient de lancer une invitation : qui veut tenter de les rejoindre ?Les membres de la Meute règnent en maîtres sur l’université : tout le monde les connaît, et tout le monde veut en être… Sauf Iris, qui a des priorités bien différentes ! Mais c’était sans compter sur Tucker, le leader du groupe aussi horripilant qu’attirant, qui a d’autres plans pour la jeune fille… Et alors que le bad boy l’entraîne dans son univers sulfureux et inquiétant dont elle ne connaît pas encore les règles, Iris va vite se rendre compte que résister à la tentation n’est pas si facile !Sera-t-elle prête à pousser les portes de l’enfer aux côtés de Tucker… au risque de trop se prendre au jeu ?
Une intrigue aux faux airs de « Devil’s Night » de Penelope Douglas en moins aboutit cela dit.L’histoire est addictive, comme toutes les romances « New adult », tout en manquant de subtilité dans sa construction : beaucoup de répétitions, début laborieux, twists hasardeux…
L’histoire est celle d’Iris et Tucker, l’un est le roi du campus, quand l’autre est la petite nouvelle, autrement dit, une héroïne néophyte qui permet au lecteur de découvrir l’univers imaginé par l’auteur. Tucker est plutôt arrogant et condescendant, possessif et jaloux, quand Iris est agressive et vindicative, hautaine et fière… Franchement, son animosité m’a rapidement tapé sur le système. Ils ont en commun leur manque d’humilité… et sont tous les deux, deux cabossés par la vie, portant dans leurs bandoulières un héritage familial douloureux, se pensant l’un et l’autre au paroxysme de l’horreur sur l’échelle du chagrin. Rappelons que la surenchère des drames ne fait pas la complexité des personnages… Ici, cela les rend particulièrement asociaux. Ça titille un peu l’empathie, mais c’est tellement trop, que ça perd son sens.
Deux personnages attachants, vous l’aurez compris. Nouvelle, Iris ne connaît pas les habitudes locales (et l’influence du type) et elle peut, donc, se permettre de le remettre à sa place. High level du jamais vu sur le campus.
Leur rencontre tourne rapidement à la confrontation. En effet, ils s’affrontent un lundi matin, avec l’humeur qui va avec, autour de la dernière place du parking disponible. Animosité directe, mais voilà ils sont plutôt sexy l’un et l’autre, du coup, dans un pur schéma attraction/répulsion, ils deviennent inséparables… enfin, avant cela, ils se découvrent un cours ensemble (là aussi une histoire de dernière place), un projet en binôme à mener leur tombe dessus (évidemment)… Une chose en entrainant une autre, enfin surtout du fait de Tucker (forceeeeeeeeeeeur d’ouf) ils se rapprochent. Ils se rapprochent notamment parce que Tucker tente de convaincre Iris d’intégrer sa « meute », oui, j’ai bien écrit « meute », en titillant son esprit de compétition. Il s’agit d’une sorte de confrérie d’initiés, sélectionnés sur le volet sur la base de trois épreuves. À ceux qui passent les épreuves, une solidarité sans failles en cas de pépins leur est promise, et surtout à un accès à toutes les fêtes débridées !
Bon. Je ne suis pas convaincue par l’univers de « meute » que nous propose l’autrice (d’autant plus qu’elle change de champ lexical en cours de route en parlant lion, lionne… ça délite un peu la figure : je chipote !). Je chipote pour peu, alors que globalement, c’est tellement bancal et sans intérêt. Comme une coquille vide, dont le concept n’a pas été mené jusqu’au bout : jalousie, manque de communication, action vindicative qui dérape, individualisme… Par-dessus tout, il manque du liant entre les membres. Dommage, c’était intéressant comme figure afin de proposer un panel de personnages secondaires impliqués… Le seul à sauver c’est T-J, et pourquoi pas Yeleen (décrite 17 fois comme étant métisse, donc si tu n’as pas compris que ce roman glisse une touche de « diversité », tu le fais exprès).
Dans cette histoire il manque du liant, de l’équilibre et de la mesure ! On sent l’écriture en épisode avec la surenchère d’évènements dramatiques, dont certains n’apportent rien, vraiment rien de chez rien, à l’histoire (c’est quoi le but de décrire explicitement de la pédocriminalité dans l’affaire du projet en de binôme ?! Il y a d’autres procédés d’écriture pour faire frizzer le personnage afin de faire le lien avec son passé sans être explicite bon sang [et avec des TW]) !
Dommage.
Les infos : Date de parution : 21/10/2019Editeur : Editions addictivesNb. de page : 446 pagesPrix : 5,99€Achat sur Girlyboox
Au plaisir.