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Quatrième de couverture : De Charles de Gaulle à aujourd'hui, en passant par François Mitterrand, Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy : l'Élysée et les sondages, c'est toute l'histoire de la Ve République. Domination d'un candidat, descente aux enfers d'un autre, seul le verdict final est réel, les urnes sont souveraines et elles auront le dernier mot. En attendant, les sondages règnent.
Éléments-clés de la dramaturgie électorale, ils font et défont les destins. Qu'ils soient méprisés par certains politiques ou sanctifiés par d'autres, ils dessinent l'évolution inattendue des candidats au pouvoir suprême, toujours plus soumis au gouvernement de l'opinion.
Avec toute la finesse qu'exige l'analyse des grandes dynamiques politiques, en revenant sur les événements et les rebondissements, c'est en historien que Frédéric Micheau raconte les séquences phares qui ont scandé ces soixante dernières années. Une somme informée, renseignée, qui dresse la chronique vivante d'un demi-siècle de notre régime, et nous fait pénétrer au coeur des techniques d'information, des équipes de campagne, des psychologies des prétendants. Et de la crise actuelle de la démocratie.
Mon avis : Dans un premier temps, je tiens à remercier les éditions du cerf et Gilles Paris pour ce nouveau partenariat.
Le sacre de l'opinion, une histoire de la présidentielle et des sondages de Frédéric Micheau, n'est pas forcément le plus glamour du moment, mais pour quelqu'un comme moi qui travaille dans le monde des sondages depuis presque vingt ans, cet ouvrage n'est pas dénué d'intérêt.
Frédéric nous raconte l'histoire de la Cinquième République à travers le prisme des sondages.
Bien que diabolisé autant par les intellectuels que les politiques et aujourd'hui par les réseaux sociaux, l'auteur rappel qu'il ne faut ni diaboliser ni diviniser les sondages, mais savoir apporter un regard nuancé et équilibré sur ces derniers. Et ne pas perdre de vue que les sondages permettent de connaître la structure du vote.
L'auteur rappelle également que les sondages ont permis d'apporter une expression continue de l'opinion publique, lorsqu'auparavant l'opinion publique n'avait qu'une expression intermittente à travers les élections.
Dans les années 1970, les sondages sont manipulés par certains sondeurs, pour cette même raison 1977 est voté une loi pour encadrer les sondages et au même moment est créé une commission des sondages, autorité indépendante qui contrôle la production et la qualité des sondages et ainsi réduire les pratiques frauduleuses dans l'objectif de préserver la sincérité du scrutin.
Les sondages informent et mais n'influent pas le vote, cependant, ils peuvent inviter aux urnes ou démobiliser l'électorat surtout lorsque les élections semblent avoir que peu d'intérêt comme en 2002, élection présidentielle du 21 avril 2002 qui verra arriver à la surprise générale Lepen et dans le même temps l'élimination de Jospin que l'ensemble des sondeurs voyaient déjà au deuxième tour. C'est l'exemple même du biais psychologique qui aveugle autant les sondeurs que les médias incapables d'accepter et de voir un événement inédit, biais psychologique que laisse penser que le présent n'est que la répétition du passé. Ce n'est qu'à posteriori, les résultats en main, que la proximité statistique entre Lepen et Jospin saute aux yeux.
Cette claque électorale aura au moins permis aux sondeurs et aux médias de se méfier et prendre plus de recul acceptant l'éventail de possibilité que peut offrir une élection. Médias et sondeurs ont fait d'énormes progrès depuis 20 ans, et même si certains doutent encore des sondages, ces derniers sont aujourd'hui un outil indispensable et incontournable dans le pilotage d'une campagne électorale comme nous pouvons le voir aujourd'hui.
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