De l’autre côté de la mer, c’est loin, de Leïla Sebbar

Par Deslivresetlesmots @delivrezlesmots

De l’autre côté de la mer, c’est loin, de Leïla Sebbar, préface de Sabrinelle Bedrane, Éditions Chèvre-feuille étoilée, 2021 (VO : 1998-2021), 95 pages.

L’histoire

Leïla Sebbar nous conte dans ce nouveau recueil les femmes d’Algérie, protectrices, rebelles, amoureuses, femmes libres et les hommes qui les entourent. Dix nouvelles inédites ou parues dans Étoiles d’encre, écrites de 1998 à 2021.

Note : 4 sur 5.

Mon humble avis

Merci à Babelio et aux Éditions Chèvre-feuille étoilée pour l’envoi de ce livre en échange d’une chronique honnête.

Les dix nouvelles présentées dans ce recueil, de façon chronologique, explorent principalement des personnages de femmes, qu’il s’agisse de leur enfance, de leurs douleurs ou de leur parentalité. Si les textes ont des longueurs différentes (de deux à seize pages) et utilisent des voix narratives différentes (narration à la première, deuxième ou troisième personne, dialogues, point de vue d’un arbre…), on y retrouve toujours des femmes complexes. L’autrice nous présente une fenêtre à travers de laquelle on peut observer des scènes particulières au sein d’une Algérie parfois en guerre, parfois paisible ou en fête.

Difficile de dire quelle nouvelle serait pas préférée mais « Mémoire de l’arbre » où Leïla Sebbar nous présente le point de vue d’un arbre à travers les âges, m’a probablement le plus marqué.

En tous cas je suis ravie d’avoir découvert cette autrice, et je recommande la lecture de ce petit recueil. Je commence à lire de plus en plus de nouvelles et j’apprécie beaucoup ce genre.

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