Accord toltèque 2 : 6 points à retenir

Le 2e accord toltèque (accord toltèque 2) “ Quoi qu’il arrive, n’en faites jamais une affaire personnelle” est presque aussi important que le premier accord toltèque concernant la parole impeccable. Chaque fois que l’on accepte l’opinion d’autrui à notre sujet, que cette opinion soit positive ou négative, on accepte quelque chose qui ne nous concerne pas. Qu’on nous dise que nous sommes merveilleux ou nul, cela ne dit rien de nous. Nous ne sommes ni merveilleux, ni nuls. Si on le croit, c’est parce qu’on se prend trop au sérieux, on se donne trop d’importance dans les deux cas, on pense que le monde tourne autour de nous, autour de nos prétendues qualités merveilleuses ou de notre prétendue nullité. Dans les deux cas, c’est une manifestation de notre égo, celui-ci fait en sorte qu’on se sente responsable de tout, victime ou glorifié. Tout ce qui arrive nous concerne. La place que l’on concède à notre importance personnelle, fait de nous des proies faciles. Nous devenons perméables au venin des sorciers noirs comme aux flatteries, les prenant pour des vérités. La fable de La Fontaine, “le corbeau et le renard” est une illustration du pouvoir que possèdent les autres sur celui ou celle qui fait une affaire personnelle de ce que lui disent les autres en raison de l’importance qu’elle se donne : “Apprenez que tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute” Cela fonctionne de la même manière au négatif, quand une personne nous critique et qu’on la croit parce que là aussi on est trop centré sur soi. Oui je sais c’est douloureux à entendre. Mais quand on a compris ce qu’exprime ce 2e accord toltèque, on se déleste de notre importance personnelle, de notre égo mal placé et l’avis des autres devient quantité négligeable. Ils peuvent bien penser ce qu’ils veulent, cela les concerne, ce n’est pas notre problème, mais le leur.     ☆ Ce que dit l’autre, ne concerne que lui-même   Si on comprend l’accord toltèque 2, on peut se libérer de la dictature de la parole et des opinions des autres. Je sais que dans mon cas, comprendre ce point a été complètement libérateur et une VRAIE révélation. Chacun ne parle que de lui-même, de sa propre représentation du monde, pas du monde tel qu’il est réellement. Nous sommes éduqués pour donner de l’importance aux jugements que les autres portent sur nous : ce que pensent nos parents, nos profs, nos amis et même ceux qu’on ne connait pas puisqu’il existe une injonction de bien se tenir, se comporter, s’habiller selon certaines règles, qu’il est bon ton de ne pas outrepasser sous peine d’être mal considéré. Or nous avons une immense peur d’être rejeté par les autres, de ne pas faire partie d’une communauté. La solitude traduit à la fois la honte et le bannissement social, celui ou celle qui reste seul dans son coin est ainsi nécessairement suspect, on ne peut admettre que cela puisse être un choix. C’est une sorte d’instinct, nous sommes programmés génétiquement pour vivre en groupe car cela assurait notre survie en des temps beaucoup plus féroces. C’est pourquoi nous avons une si grande peur (inconsciente) d’être rejeté par le groupe car cela signifiait une mort certaine. Or comme je l’expliquais dans le podcast des objectifs minuscules, notre cerveau primaire qui nous gouverne encore aujourd’hui malgré l’évolution de notre environnement, son job c’est d’assurer notre survie. Cette peur primaire d’être rejeté (et donc de mourir) nous pousse à accepter de rentrer dans des cases souvent inadaptées et de se plier à la tyrannie des injonctions et des normes sociales. Certaines permettent la cohésion et le savoir vivre ensemble mais beaucoup d’autres n’ont pas de justifications et nous tyrannisent. Nous avons donc conclu des accords au cours de notre vie qui définissent ce que l’on croit vérité ou non et nous essayons de vivre en les respectant. Cela nous impose même de faire certaines choses contre nous-même, pour s’entendre dire “qu’on est merveilleux”. Et quand on nous le dit, ce n’est pas à cause de nous mais de la représentation que cette personne a du monde. Chacun d’entre nous vit dans sa propre réalité, avec les accords qu’il a conclu et cela détermine son interprétation du monde et de ce que nous en faisons. Vous êtes nul ou merveilleux uniquement pour cette personne, et non dans le monde réel. ☆ Chacun vit dans son propre rêve   On le voit bien, lorsque nous confrontons nos points de vue sur le monde, ils sont souvent divergents.   Nous avons tous nos propres croyances sur le monde et elles ne rencontrent pas toujours celles des autres.   Nous regardons tous le film de la vie à travers notre filtre personnel, qui s’est constitué petit à petit en fonction des accords que l’on conclut et ce que l’on a choisi de croire.   Chacun a sa vision du monde et elle est très différente de celles des autres. Il y a autant de visions du monde différentes qu’il y a d’individus.   ☆ On n’est blessé que si on a des plaies intérieures   Quand quelqu’un vous dit que vous le blessez, en réalité c’est parce qu’il réagit à ses propres plaies intérieures non soignées. En ne les soignant pas, il accepte d’être régulièrement blessé, chaque fois que quelqu’un dira des paroles qui attisera ces blessures. Cela fait appel à notre responsabilité. On ne peut être blessé que parce qu’on ne prend pas soin de soi, parce qu’on a peur et que l’on a une certaine dépendance à la souffrance. Nous poussons les autres à entretenir cette souffrance car cela justifie ce que l’on ressent, notre statut de victime. Quand on est en présence d’une personne qui a besoin de souffrir, on est poussé malgré nous à la maltraiter. Quand on ne cherche pas à guérir, l’autre devient un prétexte pour se mettre en colère, la colère permettant de ne pas assumer, de se détourner de cette confrontation avec soi-même car on n’a pas envie de voir ce qui pose problème en soi. J’ai même envie d’ajouter que plus cette colère est grande, plus les paroles de notre interlocuteur ont touché juste. Si on reste au stade de la colère contre l’autre, si on ne cherche pas à comprendre POURQUOI on ressent cette colère, alors on ne soignera pas la blessure intérieure et cette situation se reproduira, régulièrement, à d’autres occasions.   ☆ Chaque accord conclu a sa propre voix   A l’intérieur de nous-même ça peut être le chaos. On entend des tas de voix contradictoires. C’est ce qu’on appelle le chaos du mitote ! Cela tient au fait que chaque fois que l’on conclut un accord celui-ci a sa propre personnalité, sa propre voix et que celle-ci peut être en contradiction avec d’autres accords. Toutes ces voix qui se contredisent créent des conflits intérieurs. C’est la raison pour laquelle la plupart des gens ne savent pas ce qu’ils veulent : ils veulent tout et son contraire.   ☆ Les gens mentent et se mentent à eux-mêmes   Si on est obsédé par l’idée de la vérité, on va être déçu. Les gens ne disent pas la vérité, tout simplement car ils se mentent également à eux-mêmes. Quand on accepte de voir les gens tel qu’ils sont, on cesse de réagir de façon personnelle. Lorsque les gens disent une chose et en font une autre et que l’on refuse de voir cette dissonance, c’est parce qu’on le veut bien. On accepte nous aussi de se mentir.     ☆ Faire exclusivement confiance à sa capacité de faire les bons choix   Quand on cherche la confiance des autres, c’est parce qu’on ne se fait pas confiance. On est effrayé de se tromper alors on cherche à s’entourer de personnes auxquelles on pense pouvoir faire confiance. Quand on n’a plus peur, on se fait confiance avant tout.   ☆☆☆   En définitive, ce 2e accord toltèque est si important, que si on le respecte, avec le 1er accord toltèque (celui de la parole impeccable), on rompt  75% des micro-accords qui nous emprisonnent ! C’est l’accord immunité, celui qui nous rend invincible : la terre entière peut dire ce qu’elle veut de nous, on s’en tape ! C’est cet accord qu’ont conclut la plupart de ces personnes que vous admirez pour leur combativité et qui poursuivent un rêve envers et contre tout. Franchement, ça vaut vraiment le coup de se concentrer sur ces deux accords toltèques ! Ca vaut le coup de remplacer les accords que l’on a conclut à notre insu et qui nous gâchent la vie, par les accords toltèques. Je rappelle : On est responsable de soi et uniquement DE SOI. A partir de là, on peut alors vivre harmonieusement, demander ce dont on a besoin, suivre son cœur, dire oui ou non, vivre dans un véritable sentiment de paix intérieure et connaître le bonheur. Envie de signer ces deux accords pour bien commencer cette nouvelle année ?       ACHETER SUR AMAZON / LES LIBRAIRES