C'était le quartier de leurs rêves pour démarrer une nouvelle vie.

Jusqu'à ce que le cauchemar commence...

Hanté par un drame personnel, Paul, professeur de français, décide de quitter la France et de commencer une nouvelle vie avec sa femme et ses deux enfants dans un quartier huppé de Montréal.

Nouveaux voisins, nouvelle école, nouveau départ... Le bonheur, enfin ?

Mais Paul commence à recevoir d'étranges lettres anonymes qui lui ordonnent de s'en prendre à des habitants du quartier, sous peine de représailles.

Serait-ce une mauvaise plaisanterie ? Une sorte de bizutage ?

Bientôt, d'autres lettres arrivent, de plus en plus menaçantes, plongeant Paul dans un engrenage infernal.

Il sait désormais qu'il va devoir percer les terribles secrets de ce quartier toxique, et affronter un passé qui l'obsède, s'il veut éviter que sa famille ne soit complètement détruite...

Je remercie tout d'abord John Veher pour ce service-presse. Quand l'auteur m'a proposé de découvrir son roman, j'ai été tout de suite conquise par le résumé.
Paul, professeur de français hanté par la mort de sa fille ainée, quitte la France avec sa femme et ses deux enfants pour s'installer à Montréal et commencer une nouvelle vie.
Alors que tout semble parfait pour un nouveau départ, Paul reçoit d'étranges lettres anonymes qui lui ordonnent de s'en prendre à des habitants du quartier sous peine de représailles.
Les lettres se font de plus en plus menaçantes et Paul se retrouve pris dans un engrenage infernal.
S'il veut s'en sortir, il va devoir découvrir qui est l'auteur de ces lettres.

Après tout, un nouvel arrivant devait forcément subir une phase d'observation avant de se faire accepter. Il y avait des voisins qui étaient d'emblée sympathiques, comme ce Henry Shrier, et ceux qui avaient sans doute besoin d'un peu plus de temps pour socialiser.

"Entre voisins" est un thriller psychologique qui aborde de nombreuses thématiques comme le deuil, la dépression, le suicide, le harcèlement...
J'ai trouvé que ces thématiques étaient très bien traité du fait que les personnages sont bien travaillés psychologiquement.
Nous avons accès aux pensées de Paul, à ses peurs, ses hésitations ainsi qu'aux dilemmes auxquels il doit faire face.
J'ai beaucoup aimé le début avec l'atmosphère assez malaisante qui s'installe après que Paul ait reçu la première lettre et que tous ces voisins soient soupçonnés.
J'ai été prise dans l'histoire puis l'intrigue a commencé à tourner un peu en rond avec les très nombreuses fausses pistes jusqu'aux révélations finales qui ont réussi à me surprendre, mais qui auraient méritées d'être un peu plus exploitées et mises en avant un peu plus tôt.

Paul ne savait plus très bien où il en était. Ce qu'il y a de rassurant dans les certitudes, c'est précisément que ce sont des certitudes. Plus besoin de se creuser la tête, d'échafauder les hypothèses les plus improbables. On sait, et ce savoir vaut pour toujours. Mais quand soudain le certain devient impossible, la raison vacille, et c'est comme si l'on tombait dans l'obscurité du néant, sans rien à quoi se raccrocher.

Avec ce roman, je découvre la plume de l'auteur qui est agréable à lire malgré quelques petites longueurs au milieu du roman. Les personnages sont travaillés psychologiquement. Je ne me suis pas particulièrement attaché aux personnages vu que je n'ai pas toujours compris les décisions de Paul qui a tendance à ne pas prendre les bonnes.
En bref, un bon thriller psychologique qui aborde de nombreuses thématiques comme le deuil, le suicide, la dépression, le harcèlement...