Poupée volée

Poupée volée

Leda a 47 ans, elle est universitaire, divorcée et mère de deux filles. Elle prend des vacances, ses journées sont partagées entre la mer, ses écrits et quelques balades. Sur la plage, elle fait la rencontre d’une très jeune maman et de sa petite fille. Cette dernière possède une poupée pas très jolie et un peu abîmée qu’elle affectionne particulièrement et avec laquelle elle joue à être une vraie mère. Le jour où la petite se perd, Leda aide la famille à la retrouver. Mais dans la confusion qui règne alors, elle en profite aussi pour dérober la poupée…

Poupée volée est un roman de la mystérieuse Elena Ferrante. Il raconte une femme qui dérive, une femme qui a fait face, deux fois, à la maternité, à ce qu’elle devait être, à ce qu’elle représente, ce qu’elle engendre. Leda revient sur son existence de femme et de mère lors de ce séjour. Les sentiments et les besoins sont d’une complexité extrême. Le portrait de Leda, les profondeurs de celui-ci, les symboles, les questions soulevées emportent le lecteur. Le texte est agréablement dérangeant quand il faut, le tout reste un peu trop froid tout de même. 

Présentation de l’éditeur :
Pourquoi Leda interrompt-elle brusquement ses vacances? Au bord de la mer, elle était subjuguée par une famille et en particulier une jeune femme, Nina, et sa fille Elena. Quand la petite Elena perd sa poupée, c’est toute la famille qui se mobilise pour la retrouver et ne pas gâcher ses vacances, jusqu’à mener des actions inquiétantes telle une battue organisée sur la plage. Or c’est Leda qui a pris la poupée. Pourquoi ce geste insensé ? Le portrait d’une femme qui oscille entre raison et folie, un subtil jeu de miroirs grossissants servi par une écriture précise qui fouille avec justesse la moindre plaie.

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