L'idée, c'est que l'ambition démesurée du récit de Olivier Pinard et Ceyles est à l'étroit dans le format deux albums de 48 pages; Il faut forcément aller vite, user de raccourcis, et dès la première vingtaine de planches passée, on sent clairement que le récit s'éparpille, ou en tous les cas repose sur des assertions erronées. Non, le lecteur n'a pas eu le temps de bien comprendre la logique des événements, de s'attacher aux personnages, et ce qui est à sa portée est beaucoup trop caricatural. La dualité garçon/dragon de Xiao est énoncée, et rappelée didactiquement à travers une scène onirique où il est aidé par un Azram qui surjoue le côté cool et à qui on ne la fait pas. Il sait tout, se tire d'affaire les doigts dans le nez, sait ce que tous les autres ne savent pas. Bref, on a vu plus fin et mieux construit. Un émir qui veut percer les secrets d'une amulette, une amulette qui est dérobée, des pouvoirs dont on ne comprend pas trop le fonctionnement à mi-parcours... Il y en a de trop, et ce n'est pas canalisé. Les dragons veulent donc prendre possession de la planète, asservir l'humanité? Ce sera plutôt une bande dessinée d'aventure pure, avec de l'alchimie, des combats? On ne sait pas trop, et ça devient lassant, au point que la seule raison qui fasse qu'on se cramponne à l'ouvrage est le dessin, soigné, lisible, avec un petit côté moderne et dynamique qui pourrait séduire un public large. On attendait beaucoup d'Ouroboros, raison de plus pour se montrer fort sceptique.
L'idée, c'est que l'ambition démesurée du récit de Olivier Pinard et Ceyles est à l'étroit dans le format deux albums de 48 pages; Il faut forcément aller vite, user de raccourcis, et dès la première vingtaine de planches passée, on sent clairement que le récit s'éparpille, ou en tous les cas repose sur des assertions erronées. Non, le lecteur n'a pas eu le temps de bien comprendre la logique des événements, de s'attacher aux personnages, et ce qui est à sa portée est beaucoup trop caricatural. La dualité garçon/dragon de Xiao est énoncée, et rappelée didactiquement à travers une scène onirique où il est aidé par un Azram qui surjoue le côté cool et à qui on ne la fait pas. Il sait tout, se tire d'affaire les doigts dans le nez, sait ce que tous les autres ne savent pas. Bref, on a vu plus fin et mieux construit. Un émir qui veut percer les secrets d'une amulette, une amulette qui est dérobée, des pouvoirs dont on ne comprend pas trop le fonctionnement à mi-parcours... Il y en a de trop, et ce n'est pas canalisé. Les dragons veulent donc prendre possession de la planète, asservir l'humanité? Ce sera plutôt une bande dessinée d'aventure pure, avec de l'alchimie, des combats? On ne sait pas trop, et ça devient lassant, au point que la seule raison qui fasse qu'on se cramponne à l'ouvrage est le dessin, soigné, lisible, avec un petit côté moderne et dynamique qui pourrait séduire un public large. On attendait beaucoup d'Ouroboros, raison de plus pour se montrer fort sceptique.