Je ne peux pas taire l'effroi et la colère que je porte en moi depuis quelques jours et que je partage certainement avec des millions de gens, depuis l'invasion de la Russie en Ukraine en violant sa souveraineté et son intégrité territoriale. J'espère que la diplomatie et les sanctions économiques auront un effet sur la politique du Président Poutine (dont l'interprétation de démocratie se rapproche davantage de l'oligarchie et de la dictature).
Je loue le courage et la force incroyables du peuple ukrainien et de son président Volodymyr Zelensky : je leur souhaite de tenir pour eux et pour nous aussi.
Car ne nous y trompons pas : Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine s'il réussit son entreprise et tous les territoires qui pourraient être éventuellement annexés seront là pour renforcer son hégémonie (à la fois en ressources matérielles et humaines) et son pouvoir de nuisance géopolitique, mettant en péril l'équilibre du monde.
Je pense aussi au peuple de Russie, à ces manifestants de l'ombre, aux journalistes de ce pays qui s'opposent et abhorrent la politique expansionniste de leur Président, qui en subissent les foudres.
Je pense à nous aussi, Français, qui avons d'ici moins de deux mois à élire notre futur.e président.e. N'oublions pas que dans le lot des candidatures, plusieurs se distinguent par leur populisme, leur haine de la République et leur profonde admiration du président Poutine : Le Pen, Mélenchon, Zemmour (je ne cite que les plus connus)... et qu'il serait bien imprudent de leur confier les rennes de notre pays, pour nous, pour nos frères et soeurs européens et pour le monde.
En évasion musicale : Jamala, gagnante impressionnante et représentante de l'Ukraine au concours de l'Eurovision 2016 avec sa chanson exceptionnelle 1944