L’indice d’enseignabilité ? Mais qu’est ce que c’est ? Si vous avez écouté mon podcast sur le mentor, vous en savez déjà un peu plus que la moyenne des gens sur cette question. Mais l’indice d’enseignabilité est un concept si important, qu’il me semblait important que vous puissiez trouver un article écrit sur le sujet pour pouvoir vous y référer facilement. Vous voulez savoir quel est le secret d’une réussite incroyable ? J’aurais même tendance à penser que si on parle si peu de l’indice d’enseignabilité et de comment le booster, c’est bien parce que c’est la clé de la réussite. En tout cas, je l’ai constaté : tous ceux qui réussissent brillamment l’ont compris et l’appliquent. Tous lisent, observent et reproduisent les meilleurs et possèdent un esprit et une personnalité growth. Allez ! Impossible de faire durer plus longtemps le suspense. Nous allons donc entrer dans le vif du sujet sur l’indice d’enseignabilité. Si vous n’avez aucune idée de ce qu’est, disons qu’il s’agit de votre potentiel à assimiler des enseignements. Oui… Parfois, même le meilleur des mentors ou une formation premium ne suffit pas. Si votre indice d’enseignabilité est trop bas, votre esprit restera hermétique à toutes nouvelles connaissances. Heureusement, ce n’est pas une fatalité. Cela peut très vite changer. ©lilartsy ☆ Qu’est-ce que l’Indice d’enseignabilité (ou IE) ? La vie n’est pas facile. Vous le savez sans doute mais une petite piqûre de rappel ne fait jamais de mal. Alors que vous cherchez votre place au sein de l’Univers, vous échouez, hésitez, vous lamentez. C’est fou le nombre d’émotions négatives qui s’invitent dans notre existence dès lors que les choses ne se présentent pas telles qu’on le souhaiterait… Et pour faire face à ces monstres, nous bâtissons une muraille de préjugés. Caché derrière nos idées préconçues, nous ne craignons plus rien. Empli de certitudes, nous devenons une coquille hermétique à toutes influences extérieures. Nous restons ou devenons ce que Carol Dweck appelle une personnalité “fixed”, c’est à dire quelqu’un qui a un esprit figé, paralysé et qui n’arrive pas/plus à évoluer. Et c’est là que le bât blesse… Pour apprendre, il faut accepter d’ingérer de nouvelles connaissances. Oui, il est question ici de sortir de la fameuse “zone de confort”. Sortir de cette aire psychologique dans laquelle nous ne ressentons ni stress, ni anxiété. Tout est sous son contrôle et nous le savons, c’est même ce que nous recherchons. Sauf que… cette attitude nous condamne à l’ignorance. Quand on n’est pas disposé à revenir sur nos idées, on ne peut plus étendre nos connaissances. On devient incapable de progresser en tant qu’être humain. C’est à cet instant précis que l’indice d’enseignabilité entre en jeu. L’indice d’enseignabilité est le reflet de notre capacité à ingérer de nouveaux savoirs. C’est un élément qui montre notre ouverture d’esprit et par ricochet, notre capacité à accepter des chemins alternatifs. Comme les sorcières. Oui, je sais… Je suis encore très marquée par les épopées rocambolesques d’Alice, la guérisseuse qui risque sa vie dans Les sorcières de Pendle. Toutefois, je tiens à préciser que ce ne sont pas uniquement les événements ayant eu lieu à Lancashire en 1612 qui me bouleversent. En effet, disposer d’un haut indice d’enseignabilité est nécessaire pour vivre une existence comblée. @Vlava Karpovich Cet indice d’enseignabilité se mesure sur deux points : On est prêt à apprendre, quoiqu’il en coûte ! Êtes-vous prêt à abandonner vos activités préférées pour mettre votre énergie dans un nouvel apprentissage ou projet ? Pour vous donner un exemple, j’ai su que j’étais prête à me lancer dans une nouvelle formation professionnelle quand j’ai accepté de sacrifier mes soirées pour étudier. A l’époque, je travaillais comme cadre dans une entreprise et je rentrais souvent épuisée et stressée préférant clairement dormir ou me détendre devant une bonne série que de me mettre à étudier. Pourtant je l’ai fait. On est prêt à changer, quoi qu’il en coûte (oui j’aime beaucoup cette expression car elle démontre bien notre niveau d’investissement) Ce qui nous intéresse ici c’est la force de résistance que l’on est capable d’opposer au changement car nous en avons tous. Plus cette force est faible, plus on est capable de changer notre manière de voir, de gérer nos émotions, de penser différemment, d’agir dans un sens différent, plus notre capacité de changer est élevée et se rapproche de 10. Pour avoir un très bon indice d’enseignabilité, il faut que ces deux points se rapprochent de 10. Si un seul est faible (on est très résistant au changement) et bien cela fait chuter notre indice d’enseignabilité et nous empêche d’apprendre. C’est pourquoi on devrait tous faire du développement personnel, travailler sur soi, sur nos égos pour s’assouplir et être capable de changer facilement car cela conditionne notre capacité à être enseignable et donc à réussir dans ce qu’on entreprend. Si dans les écoles on apprenait la persévérance gratifiante, la confiance en soi au lieu de l’humiliation, les enfants apprendraient bien mieux. Enfin pour compliquer les choses, notre indice d’enseignabilité change sans cesse. Dans la même heure on peut passer d’un indice élevé à un indice très bas. Comment c’est possible ? Parce qu’on absorbe beaucoup d’informations dans un temps très court et que l’on n’a pas le temps de les assimiler. Il faut toujours appliquer ce que l’on apprend pour le rendre assimilable. Cumuler de l’information comme beaucoup le font à notre époque, où elle est devenue très accessible, mais sans jamais s’en servir, ne fait pas grimper notre indice d’enseignabilité, au contraire. “Il faut régulièrement essorer l’éponge” comme me disait un de mes coachs quand je réclamais plus d’informations pour m’éviter de passer à l’action sur quelque chose d’inconfortable. Sinon l’éponge sature et n’absorbe plus rien. Et je peux vous dire que c’est vrai, je l’ai constaté en cumulant parfois les lectures de développement personnel. Je pense qu’à ce niveau d’explication de ce qu’est l’indice d’enseignabilité, vous comprenez par vous-même, pourquoi il est aussi important. @Vlava Karpovich ☆ Pourquoi est-il important d’avoir un fort indice d’enseignabilité ? Parce qu’un bas indice d’enseignabilité nous rend incapable de déployer votre plein potentiel. Prenons le cas d’un enfant qui écrit “sucete” au lieu de “sucette”. Après avoir vu sa copie, son institutrice lui fait gentiment remarquer que l’orthographe est à corriger. Empathique, elle rajoute un “t” en l’incitant à faire de même la prochaine fois. Là, deux scénarios sont possibles : Si l’enfant a un indice d’enseignabilité faible, il rejette les enseignements de sa maîtresse et continue à écrire “sucete” ; Si son indice d’enseignabilité est élevé, il rectifie le tir et réussit ses dictées haut-la-main. Cet exemple peut sembler anodin mais ce n’est absolument pas le cas. Au quotidien, les adultes sont confrontés à la même situation : apprendre de son vécu ou persister dans ses erreurs. Malheureusement, nombreux sont ceux à emprunter le deuxième sentier. Je suis sûre que vous vous êtes déjà mordu les doigts à cause d’un d’indice d’enseignabilité trop bas. Quand vous avez poursuivi une relation toxique en dépit des signaux d’alerte… Quand vous avez perdu de l’argent en chassant des chimères… Quand la négligence du conseil d’un proche vous a fait rater une opportunité professionnelle… Alors oui, vous n’êtes sans doute plus un écolier qui doit correctement écrire “sucette” mais l’enjeu de l’indice d’enseignabilité est le même. Si vous n’êtes pas disposé à apprendre, vous vous condamnez vous-même à sombrer dans les méandres de la vie. Heureusement qu’il est facile de faire croître son indice d’enseignabilité… ©Cottonbro ☆ Comment augmenter son indice d’enseignabilité ? Déjà il faut avoir conscience que celui-ci existe et bouge sans cesse et je pense que désormais pour vous, c’est clair. Ensuite il faut porter sur celui-ci son attention pour éviter qu’il ne redescende ou qu’il stagne. Et non, ce n’est pas facile. Il ne suffit pas de se dire “je veux devenir un maître de karaté” pour décrocher une ceinture noire. Il est nécessaire d’être disposé à payer le prix qui accompagne la récompense. Soyez humble. Acceptez que vous n’avez pas la science infuse. L’humilité est à mon sens la qualité à développer et ce n’est pas facile. On a tendance à se glorifier au fur à mesure que nos savoirs grandissent et c’est justement le piège dans lequel il ne faut pas tomber. On est souvent frappé par l’humilité des personnes qui ont réussit et qui gardent intact leur capacité d’intérêt et de curiosité pour les autres et ce qu’elles ne savent pas. C’est parce que seule l’humilité permet de poursuivre sa progression et de réussir. NOUS NE SAVONS PAS CE QUE NOUS NE SAVONS PAS (je le mets en caractère gras car il faut le garder en tête). N’oubliez jamais qu’autour de nous d’autres personnes sont en mesure d’aider notre lumière à briller. L’espace de quelques instants, descendons du piédestal sur lequel nous nous sommes inconsciemment hissé. Ce n’est qu’ainsi que nous sommes disposés à accepter le changement. Je vous parle dans mon podcast sur la loi du moindre effort de cette incroyable esthéticienne qui fait 14 formations par an et qui n’hésite pas à revoir les bases de sa spécialité chaque année, depuis qu’elle exerce. Ce n’est pas hasard si partie de rien, elle est aujourd’hui à la tête d’un très gros institut et forme les meilleures. Son indice d’enseignabilité particulièrement élevé, lui permet cette brillante réussite. Si vous avez tendance à tout prendre personnellement, c’est à dire que votre égo en prend un coup chaque fois que vous constatez ou que l’on vous fait remarquer qu’il faudrait encore apprendre et que cela bloque votre progression, n’hésitez pas à relire le second accord toltèque. Un point sur lequel il est aussi nécessaire de travailler, c’est votre désir d’apprendre. Réalisez une introspection qui vous permettra d’identifier les vraies raisons de vos agissements. Pourquoi voulez-vous apprendre telle chose ou discipline ? Quand le pourquoi est fort alors on est prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour y parvenir. Ensuite, laissez-vous porter par votre soif de progrès. ☆ ☆ ☆ Voilà vous en savez davantage sur l’indice d’enseignabilité. Vous savez désormais qu’il existe, qu’il ne reste jamais stable et qu’il est nécessaire de s’en préoccuper si on souhaite continuer de grandir. Ne jamais s’endormir sur ses lauriers ! Hihi j’adore toujours autant les expressions old school, elles contiennent tant de vérités que l’on ne comprend pas toujours et qui deviennent évidentes quand on progresse sur un plan personnel. Nous n’inventons rien sur ce sujet, nous redécouvrons. Il faut aussi avoir cette humilité. ☆ ☆ ☆ Est-ce que vous aviez conscience de la fragilité de notre capacité d’apprentissage ?
Indice d’enseignabilité : le secret pour réussir
L'auteur de l'article : Ava Fitzgerald
Voir l'article originalLectrice littéraire éclectique, je suis aussi passionnée de développement personnel et de blogging. Les thématiques de la cause des femmes, de l'écologie, du droit à la différence et la littérature américaine sont néanmoins ce qui m'intéresse le plus. Ah oui ! Et je suis une fan inconditionnelle de…