Éditions Rue de Sèvres, 2015 (30 pages)

Ma note : 16/20

Astrid Bromure vit dans le New-York des années 20, au sommet d’un gratte-ciel. Issue d’un milieu privilégié, tout semble sourire à cette petite fille. Oui mais voilà, en l’absence de ses parents, notre héroïne s’ennuie ferme. Mais une de ses dents est sur le point de tomber. Chic alors ! Bentley (le majordome) et Mme Dottie (la gouvernante) peuvent commencer à lui parler de la petite souris.

Seulement voilà, Astrid ne croit absolument pas à son existence. Est-elle blanche ou grise ? Porte-t-elle des chaussons verts en velours comme semble le croire Mme Dottie ? Face à plusieurs versions discordantes, notre héroïne est bien déterminée à dresser toute sorte de pièges diaboliques afin d’y voir plus clair…

Cela fait maintenant un moment que cette série d’albums jeunesse me faisait de l’œil. Après lecture, je suis maintenant conquise. J’aime la simplicité des dessins, ronds aux tonalités douces. Et je dois vous l’avouer, je ne résiste pas à la bouille d’Astrid Bromure, une petite fille riche aussi pestouille qu’attachante et ô combien débrouillarde.

Les décors et les dialogues sont recherchés. Tout est fait pour coller à la thématique des années folles, à commencer par les noms des animaux de compagnie d’Astrid : Gatsby le chat et Fitzgerald l’adorable scottish !

Un album à proposer aux enfants qui ont peut-être déjà un bon niveau de lecture. Sur la fin de l’album, tout s’emmêle un peu (avec les stratégies des souris ; l’intervention de l’animateur radio). J’ai par contre grandement apprécié l’humour présent tout au long de cette intrigue. Quoi de mieux pour essayer de mettre du sens à l’indémodable mythe de la petite souris ?