Fantazmë de Niko Tackian

Auteur: Niko Tackian 
Maison d'édition: Calmann Lévy/ le livre de poche 
Genre: Thriller 
Prix:  18,50 / 7,70 €
Pages: 288
Date de 1er édition: 2018

Résumé  Janvier 2017. Dans une cave du XVIIIe arrondissement de Paris, un homme est retrouvé, battu à mort. Le commandant Tomar Khan pense à un règlement de compte. Le genre d’affaire qui restera en suspens des années, se dit-il. Mais voilà, l’ADN relevé sur les lieux a déjà été découvert sur le corps d’un dealer albanais, battu à mort dans une cave lui aussi. Et bientôt une rumeur court dans les quartiers chauds de Paris, celle d’un tueur insaisissable, un Fantazmë, un « spectre » en albanais, qui s’en prend à la pègre. Avec cette enquête troublante, Tomar Khan plonge dans des zones d’ombre où s’affronteront inévitablement son devoir de policier et ses sentiments d’être humain.Fantazmë de Niko Tackian15/201ère impression:    J'ai passé un agréable moment de lecture avec ce petit thriller. J'avais lu la première enquête de Tomar Khan il y a quelques années et c'était très sympa de le retrouver pour une nouvelle enquête. C'était bien mené, avec de l'humour noir, une ambiance oppressante et du mystère.Parlons des personnages      Les personnages sont, dans l'ensemble, intéressants. Ils sont plutôt assez bien travaillés et complexes. C'est intéressant de les découvrir, même si j'aurais aimé que certains personnages secondaires soient plus approfondis, car ils ont beaucoup de potentiel.     Le commandant Tomar Khan est intéressant à découvrir. C'est un bon flic, perspicace et déterminé. Mais à côté de cela, c'est aussi un homme torturé et légèrement instable. La frontière entre le bien et le mal est mince pour Tomar.Passons à l'histoire de ce livre    Dans l'ensemble j'ai beaucoup aimé ce thriller très noir et violent, les thèmes qui y sont traités comme le trafic de drogues, l'immigration et les querelles qu'elle engendre et bien plus encore. Une enquête dans les bas fonds de l'humanité qui nous plonge au cœur de la violence. Les passages sur la vie privée de Tomar Khan étaient aussi intéressants, même si parfois le mélange des deux cassent le rythme.     J'ai trouvé cela trop court. J'aurais aimé que l'enquête soit légèrement plus approfondie. Certains éléments sont un peu rapidement expédiés, alors qu'ils méritaient plus de développement.     N'oublions pas de parler du style d'écriture    La plume de Niko Tackian est plutôt bonne, même si je ne saurais vous dire pourquoi, il y a un truc qui me dérange dans sa plume. C'est tout de même rythmé, froid, visuel et percutant. Pour conclure « Fantazme » est un bon thriller! J'ai, dans l'ensemble, passé un moment de lecture divertissant. Cela ce lit très vite, c'est addictif et intéressant. L'ambiance est très violente et sombre. Niko Tackian nous entraîne aux côtés de Tomar Khan dans une enquête qui fait froid dans le dos. La drogue, les trafics en tous genres, un justicier masqué, l'immigration, la guerre de territoires sont les principaux thèmes de ce roman. Un thriller intéressant qui montre la pire face de l'humanité.
Les + : 
Dans l'ensemble, l'histoire était prenante, même si certains éléments auraient mérité plus de développement. J'ai apprécié l'enquête, mais aussi tout ce qui concerne la vie privée de Tomar Khan.
* Les personnages étaient plutôt bien travaillés et complexes. Même si je ne parviens pas à m'attacher, Tomar est passionnant à découvrir. Un personnage aux multiples facettes difficile à cerner.
* Le style d'écriture est efficace, même si un petit je ne sais quoi me dérange dans sa plume. Les chapitres courts donnent beaucoup de rythme au roman. Niko Tackian a une plume assez froide, percutante et très visuelle. 
Les – :
* J'aurais aimé que le roman soit un peu plus long ce qui aurait permis un peu plus de développement sur certains sujets.
* Je n'arrive pas à m'attacher aux personnages bien qu'ils soient intéressants à découvrir.
* Certains personnages secondaires méritent plus de développement et de mise en avant.
Une Citation pour se faire une idée de la plume !

Des conneries. Après six ans d’activité durant lesquels il s’était occupé de plaintes allant du simple PV balancé au visage jusqu’au vol, aux violences ou au trafic de stupéfiants, il savait que la police, comme tout corps de métier, comptait son lot de brebis galeuses ne méritant pas de porter l’uniforme.