Isulka est une mageresse marginale, un peu vénale, mais surtout très endettée, vivotant en donnant des spectacles de magie dans des cabarets parisiens. Scipione est un spadassin vénitien comme on n'en fait plus, un reliquat du passé exilé de la Sérénissime, trahi par ses pairs et en quête de Vendetta.
Recrutés par un employeur anglais pour subtiliser une bague de rubis, la mission se révèle sous un tout autre jour lorsqu'ils découvrent la valeur du joyau. L'appât du gain les mènera de Paris au Caire, de coups bas en coupe-gorges, dans une course-poursuite avec des espions, des criminels et une inquiétante secte égyptienne..
J'avoue avoir un avis mitigé. Je vous le livre après vous avoir parlé un peu plus de l'histoire.
Celle-ci démarre dans un Paris de la fin du 19ème siècle avec cette volonté de garder cet esthétisme Steampunk qui emprunte au courant romantique de l'époque. Noir et romanesque. Personnellement, j'aime beaucoup.
Les personnages principaux sont Scipione et Isulka : ce sont deux voleurs payés par le mystérieux Sir Ladd pour récupérer une mystérieuse bague. Ils sont contraints de travailler ensemble dans un périple qui les fait voyager jusqu'en Egypte. Ce sont deux personnages qui ne supportent pas au départ.
Insulka est une mageresse (j'ai découvert le mot) qui vivote dans un cabaret sans vraiment de perspective. Quant à Scipione c'est un peu un combattant qui cherche la gloire avant de rentrer près des siens. J'avoue ne pas avoir accroché à l'alchimie entre ses deux-là.
D'autres personnages complète la gallérie de ce livre qui se veut un livre de cape et d'épée dans un univers steampunk. Aslin, Sir Ladd et Seth enrichissent et complexifient l'histoire sans pour autant y trouver leur place.
Alors pour reprendre ma réflexion du début, je pense que cette histoire avait de nombreux atouts pour me plaire notamment tous les ingrédients de base mais j'avoue que la sauce n'a pas prise. Je n'ai pas été captivé par mon récit et moi qui apprécie les belles romances, je suis clairement restée sur ma faim.
Bref, une belle histoire mais à laquelle, il m'a manqué quelques atouts.
Pour réponse, une flopée d'insultes s'envola, en italien, mais résolument compréhensibles malgré la barrière linguistique, avant que la porte ne s'ouvre avec fracas. Un homme sortit, les manches retroussées et visiblement prêt à en découdre avec Aslin. Le compagnon de la mageresse ne lui en laissa cependant guère le temps : il le saisit par le col et le tira d'un mouvement brusque vers lui. Le visage de l'Italien rencontra le front de l'homme de main dans un coup de tête d'une violence extrême. L'instant d'après, le pauvre bougre gisait sur le sol, le faciès en sang, assommé. Pour s'assurer que son inconscience dure plus longtemps encore, la brute logea un coup de pied vicieux dans le crâne de l'homme, qui ne se relèverait pas de sitôt, s'il se relevait tout court.