En 2025. Un virus mortel, baptisé « Le Fléau » et parti d’Ecosse se répand à une vitesse folle dans le monde entier. Sa particularité, si les femmes en sont porteuses, seuls les hommes en meurent. L’organisation patriarcale du monde s’effondre et les femmes doivent au plus vite trouver des solutions et des parades pour réorganiser les sociétés et assurer leur subsistance.
Bien évidemment le sujet du roman s’avère troublant car écrit avant que ne se déclare la pandémie que nous connaissons encore, un point qui personnellement me laisse indifférent mais un sujet qui me semblait prometteur. Hélas, j’ai vite déchanté. Objectivement, je pense que le bouquin n’est pas mauvais, il est juste moyen. Comme je ne suis pas là pour être objectif mais donner mon avis voici ce qui m’a déplu :
Le roman est fait de mini chapitres de presque autant d’acteurs, chacune des femmes (puisque les hommes meurent) apportant son témoignage en tant que médecin urgentiste, spécialiste des virus, responsable politique ; à moins que ce ne soient ces femmes devenant subitement veuves ou perdant leur enfant. Cet empilage roboratif m’a franchement barbé et j’avoue avoir lu en biais de nombreuses pages même si le but recherché était « de comprendre l’impact culturel et social du virus. »
La forme m’a déçu et le fond pas comblé ; le sujet est excellent mais ça manque d’envergure et de puissance dans le traitement. Trop superficiel dans le concret, trop porté sur le pathos et veuillez m’excuser (une fois encore pour ce genre de remarque), il s’agit pour moi d’un roman bien trop féminin (sans être féministe pour autant) où l’on s’épanche sur le décès d’un mari ou d’un enfant…
Un bouquin qui trouvera son public, sans honte, mais pas avec moi.