Titre : La ferme des animaux
Auteur : George Orwell (Traduction : Jean Quéval)
Date de parution : 2002 (1ère parution en 1945)
Editions : Folio
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À la ferme du Manoir, les animaux ne veulent plus travailler dur pour une bouchée de pain et, suite à la prédiction du cochon Sage l’Ancien, ils se révoltent tous contre les Hommes. Leur propriétaire, Mr Jones, est contraint de fuir et l’exploitation agricole devient alors la ferme des animaux.
Une fois la liberté retrouvée, il faut s’organiser pour vivre en autarcie et de manière égalitaire. Mais peu à peu, tout dérape. Car certains animaux du groupe sont bien décidés à prendre le pouvoir.
Des décennies après sa première parution, cette satire incisive n’a pas pris une ride, reste malheureusement toujours d’actualité et critique avec une grande clairvoyance le totalitarisme.
Par le biais d’une histoire simple et accessible à un large public, George Orwell frappe fort avec ce court roman mettant en scène des animaux dans des rôles très significatifs.
Il décortique l’engrenage de la dictature avec une grande justesse entre culte de la personnalité, endoctrinement, propagande et profit. On découvre avec effroi comment tout peut facilement basculer. C’est réaliste et très percutant.
Une fable efficace absolument indispensable.
Un billet qui signe ma nouvelle participation au challenge «Les classiques c’est fantastique» organisé par Moka Milla et Mes Pages Versicolores.