Cet article a été publié sur un autre blog, avant d'être transféré ici. Il date du 19 juin 2017.
Il y a quelques temps je vous disais que je n’aimais plus écrire de chronique littéraire. Cependant, je viens tout juste de finir Un petit quelque chose en plus de Sandy Hall et l’envie d’écrire m’est revenu parce que j’ai tellement aimé que je me dois d’en parler.
Ce livre n’a rien, à mes yeux, d’un livre extraordinaire, wahouissime qui vous marquera à vie. Non pas du tout. Mais il s’agit du roman le plus chou que je n’ai jamais lu, qui j’en suis sûre saura vous faire sourire comme jamais. Il faut savoir que je lis pas beaucoup de romance, à proprement parler, parce que je ne suis pas du tout fan des couvertures de ces romans. Et puis, les intrigues me semblent trop superficielles pour me toucher. Mais quand j’ai vu la couverture et le titre de ce livre, j’ai tout de suite été attirée et j’en suis vraiment ravie.
Un petit quelque chose en plus raconte l’histoire de Gabe et Léa, deux jeunes gens qui s’attirent mutuellement mais qui sont trop timide pour se le dire. On a ici, une intrigue vraiment très simple: le début d’une histoire d’amour. Cependant, ce livre est différent de tous les autres romans du genre parce qu’il a une petite particularité qui change tout. Léa et Gabe, nos deux protagonistes, ne prennent jamais la parole. Toute leur histoire nous est raconté par tout ceux qui les entourent. Ce sont 14 personnes (ou plutôt êtres..) qui les veulent ensemble, sans être pour autant être très proche d’eux, qui nous décrivent pas à pas leur histoire. J’ai vraiment, vraiment, adoré cette narration. Au départ, j’avais peur de me perdre avec tous ces personnages, mais pas du tout on s’y retrouve très bien parce qu’ils nous racontent la même histoire, celle de Léa et Gabe.
«Je vois un garçon et une fille. Une fois la fille m’a donné des cacahuètes, et elle regarde tout le temps le garçon. Il la regarde aussi. Mais ça ne tombe jamais au bon moment. Sauf, aujourd’hui, où leurs yeux se croisent, et ils sourient tous les deux si fort qu’on dirait qu’ils rient. »
En débutant ma lecture, je me suis dit que le fait que l’on ne connaisse pas les points de vue de ces deux héros sera embêtant parce que l’on ne les connaîtrait pas réellement. Mais encore une fois, je me suis trompée, le fait d’avoir leurs descriptions par toute sortes de personne, de leur amis à l’écureuil du parc, nous permet d’avoir une vision claire et extérieure. Finalement on a l’impression de vraiment bien les connaître. Et puis, mon dieu qu’est-ce qu’ils sont attachants! Et ils sont tellement chou qu’on ne peut que les adorer.
Comme on pourrait s’y attendre, il n’y a aucune surprise dans ce livre ni aucune émotion forte si ce n’est de la joie. Un petit quelque chose en plus est un roman qui rend heureux. C’est une petite douceur littéraire qu’on prend le temps de savourer jusqu’à la fin et on la referme avec un grand sourire. Il est évident que je vous conseille ce roman, surtout en cette période estivale.