Et voici un nouveau numéro du billet Chroniques oubliées qui me permet d’effectuer un rattrapage succinct concernant mes dernières lectures.
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Mille femmes blanches – Jim Fergus
Mon avis : Depuis le temps que j’entends parler de la fameuse trilogie de Jim Fergus, je suis contente de m’être enfin lancée car cette lecture vaut vraiment le détour. Un récit immersif qui nous transporte en plein cœur d’un clan Cheyenne en compagnie de mille femmes blanches américaines échangées contre des chevaux et qui doivent s’adapter à cette nouvelle vie. J’ai beaucoup aimé la forme, des carnets intimes de l’une de ces femmes, qui nous restitue le quotidien de cette tribu. Une fiction très rythmée avec certaines scènes où il faut avoir le cœur bien accroché. Il me tarde de lire la suite désormais.
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Toucher la terre ferme – Julia Kerninon
Mon avis : J’ai pris plaisir à retrouver la magnifique plume de Julia Kerninon dans ce court récit autobiographique. Elle dévoile ici sans fard son intimité, les bouleversements liés à sa maternité ainsi que le lien qui l’unit à son compagnon. La franchise, la justesse de ses mots font mouche. Un texte peut-être un peu trop personnel à mon goût mais qui, pour la qualité de la plume, est très plaisant à découvrir.
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Le syndrome du spaghetti – Marie Vareille
Mon avis : C’est la deuxième fois que je lis Marie Vareille et c’est la deuxième fois que je ressors époustouflée par ses histoires. Dans ce roman jeunesse, on fait la connaissance de Léa, une adolescente passionnée de basket, qui va devoir affronter de douloureuses épreuves. Découvert en audio avec une narratrice qui m’a conquise, j’ai souri et j’ai pleuré tout au long de mon écoute. Un récit d’une grande justesse, qui fait l’impasse sur les clichés et qui, une fois commencé, se dévore. C’est beau, fort et poignant.
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D’autres vies que la mienne – Emmanuel Carrère
Mon avis : Cette lecture signe pour ma part une première rencontre avec la très belle plume d’Emmanuel Carrère. Le romancier est ici acteur de cette histoire dans laquelle il se retrouve par deux fois confronté au deuil dans des circonstances très différentes. Du Sri Lanka à la France, l’auteur évoque avec talent et sans être larmoyant ce sujet difficile. Un témoignage juste et poignant, bourré de vie et d’amour.