Et s’il ne fallait pas lire tous les livres en entier ?

Une petite phrase relevée dans le bouquin d’Olivier Haralambon m’a sidéré : « Certains livres ne sont pas vraiment destinés à être lus en entier, hormis par qui en fait son métier. »

Bon sang, mais c’est bien sûr ! En quelques mots l’écrivain venait d’éclaircir l’un des mystères qui perturbent régulièrement ma vie de lecteur. Combien de fois me suis-je effondré devant des romans trop longs, des pages de digressions à n’en plus finir, des descriptions sans aucun intérêt pour l’intrigue, des dialogues d’un ennui mortel, des passages techniques abscons etc. Et moi de geindre, de pleurnicher, de me sentir victime de je ne sais quelle malédiction me visant personnellement. Pauvre imbécile prétentieux !