Ce n'est pas possible, c'est à croire que je suis maudit, je ne fais qu'enchainer d'épouvantables lectures en ce moment ; quand la scoumoune vous tient, elle ne vous lâche plus.
A New York Les préparatifs du mariage sont lancés pour Abigail et Bruce son riche prétendant. Pour elle, son enterrement de vie de jeune fille se déroule en Californie où alcool aidant elle succombe et couche avec Scottie, un inconnu. Incartade passagère mais non sans risque, cet homme s'incruste lors de son mariage et va même la poursuivre durant sa lune de miel. Lune de miel qui se passe sur une île privée du Maine, propriété d'un ami de Bruce, une sorte de camp de vacances de grand luxe pour fortunés amateurs venus se déconnecter de leur vie trépidante, ici pas de réseau pour le téléphone portable, la solitude totale. Scottie harcèle Abigail et d'étranges évènements se produisent. Prisonnière sur cette île en venant à ne plus qui savoir se fier, même à son mari...
Quand un écrivain ne sait plus quoi raconter, il écrit des trucs dans ce genre-là, un thriller à l'eau de rose bien naze, pompé à droite et à gauche chez d'autres mais sans leur talent. Comment peut-on écrire de telles âneries ? Moi, j'aurais honte de proposer ça un éditeur. L'intrigue se traine, le suspense est quasi nul, d'ailleurs il ne se passe rien de mémorable à raconter ici. Et le dénouement est à pleurer d'ennui.
Troisième bouquin de l'écrivain que je lis : et maintenant deux mauvais, basta ! Je le raye de mes futures lectures.
Un roman qui trouvera ses lecteurs, amateurs de frissons pour midinettes, les autres ayant un minimum d'exigence, iront voir ailleurs.
" - Ce qui me pose problème, c'est que j'ai vu une femme terrifiée - la seule autre femme présente sur cette île. Elle saignait et s'est enfuie en me voyant. Et maintenant tu m'annonces que je dois passer une autre nuit ici. Tout ça n'a aucun sens. Depuis mon arrivée ici on n'a pas arrêté de me répéter qu'on pourrait exaucer tous mes désirs, et là, je demande à partir et tout d'un coup il faut attendre une journée. Bruce s'était tu. (...) - Quoi ? demanda Abigail. - Espèce de sale petite chieuse. "
Traduit de l'américain par Christophe Cuq