Éditeur : 10/18
Pages : 480 pages
Parution : 7 Février 2019
Tome : 01/01
Format: Poche
Genre: Classique, Historique
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L’histoire:
À la mort de sa maîtresse, Paméla, jeune domestique d’une grande beauté, doit subir et repousser les assauts de son nouveau maître, M.B…, pris d’une violente passion pour elle. Farouchement décidée à conserver sa vertu, la jeune fille va user de tous les subterfuges pour échapper aux séductions, menaces et manigances de M.B…, et le conduire à une extrémité inattendue.
Paméla fut l’un des succès les plus éclatants de la scène littéraire européenne du XVIIIe sc. Il a consacré Richardson, qui devint plus tard l’auteur préféré de Jane Austen, comme l’un des écrivains majeurs de l’histoire de la littérature anglaise. Roman sous forme de lettres et de journal, dont nous publions ici les deux premiers livres les plus célèbres, Paméla est non seulement une œuvre d’une finesse psychologique novatrice, mais aussi une étude incisive du pouvoir et de ses abus.
Mon avis:
Paméla Andrews est une jeune fille de 15 ans, issue d’un milieu modeste, qui a été prise en affection par une noble, dont elle est sa femme de chambre. Sa mort prématurée, met Pamela dans une situation compliquée lorsque le fils de sa bienfaitrice, Mr B., décide de lui faire des avances et de la séduire. Elle ne compte pas céder et souhaite être reconduite chez ses parents. Mais cela ne va pas être facile de faire entendre raison à ce gentlemen…
Roman classique épistolaire écrit au XVIIIe siècle, Samuel Richardson a inspiré de grands noms de la littérature, comme Diderot, Rousseau, les sœurs Brönte ou encore Jane Austen. Les nombreuses préfaces en début d’ouvrage en font part, ainsi que le retentissement qu’a eu ce roman à sa publication. Elles sont d’ailleurs très intéressantes et rédigées par plusieurs personnes.
J’ai surtout souhaité lire ce roman puisqu’il a inspiré la série historique italienne Elisa di Rivombrosa. Et je vous avouerais que la tâche n’a pas été facile ! Le style épistolaire est assez lourd et j’ai mis du temps pour m’y accrocher. La narration commence d’abord sous forme de lettres que l’héroïne échange avec ses parents, puis se poursuit sous forme de journal intime. On y découvre les conditions de vie au XVIIIe siècle, les relations entre les nobles et les domestiques et la place de la femme. Mr B. est d’abord décrit comme un homme mauvais qui utilise son pouvoir sur autrui à force de ruses et de chantages. Pamela, qui est très jeune au début du roman, fait tout de même très mature pour son âge et surtout pour l’époque. De nombreux passages font références à la religion. Notre héroïne est croyante pratiquante et loue souvent le seigneur dans ses écrits. D’autres passages sont quelques peu violents, ce qui ne facilite pas non plus la lecture. Mais finalement, ils sont aussi révélateurs de l’époque.
Au fil de notre lecture, on finit tout de même par comprendre pourquoi l’ouvrage a autant fait parler de lui. C’est une œuvre importante de la littérature européenne, que je suis contente d’avoir réussi à lire.
Si vous ne connaissez pas cette série italienne, découvrez ma chronique d’Elisa di Rivombrosa dont ce roman a inspiré la réalisatrice Cinzia Th Torrini.
Il existe 2 saisons, dont la première a été diffusée sur TF1 et une série dérivée.
Sur cette photo, on découvre Elisa alias Pamela dans le roman et sa bienfaitrice qui l’a prise à son service.
Pamela : Ou la vertu recompensée de Samuel Richardson est un article de Les papiers de Mrs Turner.