Titre : La mémé qui pédalait autour du monde
Auteur : Gabri Ródenas
Édition : Michel Lafon
Genre : Contemporain / Développement personnel
Pages : 237
Parution : 2 juin 2022
Maru a grandi au Chili dans un orphelinat dont elle s’échappe à l’âge de 12 ans. Elle rejoint la ville de Santiago et vit dans la pauvreté avant d’être engagée comme servante par un couple de Mexicains. La jeune femme vit sa vie comme on subit une épreuve, fuit de ville en ville et abandonne même mystérieusement son fils…
À quatre-vingt-dix ans, celle qu’on appelle désormais Doña Maru vit paisiblement ses dernières années à Oaxaca – elle travaille à l’orphelinat local, cuisine des alfajores (des petits biscuits à la pâte d’amande) pour les enfants, et sillonne la ville sur sa bicyclette turquoise. Un beau jour, elle apprend la mort de son fils et l’existence de son petit-fils, Elmer, qui selon la rumeur habite à Veracruz.
Sans attendre, Doña Maru décide de partir retrouver son petit-fils. Elle se lance alors dans un périple à bicyclette à travers tout le pays. À chaque étape, Doña Maru croise une multitude d’êtres humains hauts en couleur en quête de sens et tente de les aider au mieux. Grâce à son expérience, Maru partage avec eux sa philosophie, son optimisme, sa détermination, tout en allant elle-même au bout de son propre voyage.
J’ai choisi ce livre en deux romances, un petit interlude, un livre assez court, qui change un peu.
Je ne vais pas le cacher, c’est un livre plutôt particulier, très axé, philosophie, mais c’était plutôt chouette.
Mémé Maru, 90 ans, a eu une vie semée d’embûches, abandonnée par ses parents, elle a grandi dans un orphelinat. À l’âge de 12 ans, elle s’est enfui de cet orphelinat, elle a erré dans la rue puis est tombée sur un couple de riches qui l’ont engagé comme servante. Mais là encore tout n’a pas été rose, elle s’est enfuie, très jeune, là encore et surtout enceinte. Elle a eu un fils, Santiago, qui s’est, lui aussi, enfuit à 13 ans, elle n’a plus eu de nouvelles de lui après.
Mais c’est à 90 ans, qu’une de ses amies fait le voyage pour lui annoncer que Santiago est décédé depuis une quinzaine d’années, il a laissé derrière lui son fils, Ernest, 4 ans à l’époque. Lui aussi s’est retrouvé dans un orphelinat, lui aussi a fuit à ses 13 ans…
Mémé Maru, est bien décidée à retrouver son petit-fils, qui doit ignorer son existence. Avec quelques indices, elle prend la route à bicyclette direction Veracruz.
Sur le chemin, elle va faire quelques rencontres, un peu comme si le destin avait mis ces personnes sur son chemin. Elle va les aider, mais ils vont aussi lui apprendre des choses sur son petit-fils.
Dans ce livre, tout est une question de destin finalement…
On m’a expliqué que sur Internet les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être. Qu’elles ont l’air d’être plus que ce qu’elles sont.
J’ai beaucoup aimé l’histoire de mémé Maru, je l’ai trouvé très belle. J’ai un peu moins aimé les petits paragraphes purement philosophiques, mais il n’y en a pas tant que ça finalement.
Ce livre tien un peu du conte finalement, j’ai rarement lu des livres comme celui-ci. C’était vraiment ce que je recherchais, sortir un peu des romances que je lis pas mal en ce moment. Ce livre était réellement parfait pour ça.
Je me suis beaucoup attachée à mémé Maru, elle a une très belle philosophie de vie, elle ne voit pas les choses comme les autres, elle se laisse porter. Elle vit au jour le jour, ne vit pas avec des regrets du passé et l’angoisse de l’avenir. C’est le message que j’ai le plus retenu du livre, je crois.
J’ai aimé les rencontres qu’elle fait pendant son voyage, elle a toujours quelque chose à apporter à ces personnes qu’elle croise au hasard, en plus des Alfajores bien sûr.
Nous passons la moitié de notre vie à chercher ou créer des étiquettes qui nous procurent un sentiment d’identité, d’appartenance. Et nous passons l’autre moitié à tenter de nous en défaire.
Les personnes qu’elle rencontre sont toutes très différentes, elles ont chacune besoin d’entendre un des sages conseils de mémé Maru, même si leurs problèmes sont tous bien différents les uns des autres.
Il y a beaucoup de très beaux messages dans cette histoire, c’est d’ailleurs le but principal de ce livre, je pense.
Il se lit rapidement, il y a de jolies citations à chaque début de chapitre.
Je me suis vraiment laissé embarquer sur la bicyclette de mémé Maru, j’ai écouté les conseils qu’elle a distillés tout au long de son parcours. C’est un livre agréable à lire qui vous fera néanmoins réfléchir à beaucoup de choses, notamment notre façon de penser et de vivre.