Le Cri de la Terre • Sarah Lark

Le Cri de la Terre • Sarah Lark

Le Cri de la Terre • Sarah Lark

Une magnifique conclusion à cette trilogie !

╰☆ Résumé ☆╮

1907. Gloria, l’arrière-petite-fille d’une pionnière venue s’ins- taller en Nouvelle-Zélande au milieu du xixe siècle, vit heu- reuse à Kiward Station, la ferme familiale. Mais son enfance prend brutalement fin lorsque ses parents décident qu’il est temps pour elle de devenir une lady. Gloria doit alors quitter son île paradisiaque et faire ses adieux à ceux qui l’entourent, en particulier Jack, dont elle est proche. Destination l’Angleterre et un austère pensionnat… où elle dépérit. Son seul rêve : retourner dans son pays, avec l’espoir secret d’y retrouver Jack. Ses parents en ont cependant décidé autrement. Aussi Gloria se résout-elle à prendre sa vie en main. Sans bien en mesurer tous les dangers, elle échafaude un plan pour regagner sa terre natale. Une héroïne qui refuse de subir son destin et décide d’assouvir ses rêves, une saga au puissant souffle romanesque… Le Cri de la terre confirme tout le talent d’une auteure découverte avec Le Pays du nuage blanc.

✿ Mon avis ✿

Après Le Pays du Nuage Blanc et Le Chant des Esprits, voici le tome qui vient clôturer cette époustouflante saga familiale qui s’étend sur plusieurs générations. Un livre qui nous emmène durant des centaines de pages aux côtés d’héroïnes qu’on n’a pas envie de quitter. La nostalgie est présente lorsqu’on tourne la dernière page de cette trilogie.

De la Nouvelle-Zélande en Angleterre, on poursuit notre voyage aux côtés de Gloria et Lilly, les descendantes des héroïnes qui menaient la danse dans le premier tome. Leurs caractères et passions font qu’elles n’ont pas du tout le même vécu lors de leur séjour si loin de chez elle. J’ai eu beaucoup de sympathie pour Gloria et le fait qu’elle déteste son parcours en Angleterre. Et le reste de son voyage pour revenir sur sa terre natale fut bouleversant. Une terrible expérience pour une fille si jeune et innocente… ce fut un des passages les plus difficiles de la trilogie mais aussi une des raisons qui font que ce livre est bouleversant et magnifique. Car on ressent vraiment toute la puissance de l’écriture de Sarah Lark, on tombe amoureuse de ses héroïnes d’encre et de papier. On veut les aider dans leurs mésaventures et on a le cœur qui se sert lorsque des malheurs leur arrivent.

Il s’agit d’un dernier tome donc ce n’est pas étonnant et c’est même bienvenu que l’autrice remette parfois au premier plan des personnages qui sont désormais devenus vieux, ceux qui étaient encore tout fringuants dans le tome 1. On a ainsi l’occasion de fermer la boucle et de dire au revoir à tous ces protagonistes qui ont compté pour nous pendant de si longues heures.

Je ressors hautement comblée de cette découverte. Une trilogie trouvée dans une boite à livres et qui m’a fait découvrir une autrice de talent, que j’adorerais retrouver dans une autre saga. Sarah Lark a le don de nous faire oublier le nombre de pages qui est devant nous tant son talent de conteuse est impressionnant. Un beau finish et une saga qui va me manquer !

 CHRONIQUE #788 – Août 2022

  • Parution : 2016
  • Editeur : ArchiPoche
  • Nombre de pages : 700 pages
  • Genre : Historique/littérature sentimentale