Les rôdeurs de l’empire de Guy-Roger Duvert

Par Caroline @Lounapil
Publié aux éditions Inceptio, 2022, 347 pages. Une auberge perdue au milieu des montagnes est soudainement attaquée par une troupe de soldats vêtus de noir. Les survivants, un groupe éclectique de guerriers, de mercenaires, de voleurs ou de rôdeurs qui ne se connaissent pas, parviennent à se barricader avant le second assaut. Ils tentent de découvrir pourquoi on veut leur mort. Guy-Roger Duvert est scénariste et cela se voit. Avec ce premier tome, il nous livre un roman de fantasy cinématographique dans lequel les personnages n'ont pas une minute de répit. Dans un univers de fantasy médiévale, plusieurs personnages, voleurs, mercenaires ou encore militaires, vont se retrouver par le plus grand des hasards coincés dans une auberge au milieu de nulle part. Attaqués, ils vont défendre chèrement leur peau et s'allier tous ensemble pour s'en sortir. La première partie du roman nous présente les personnages un à un. Ils sont assez différents. On retrouve des hommes et des femmes dont le point commun est de savoir se battre et manier l'épée. Cependant, l'auteur survole le caractère et l'histoire de ses personnages et nous en donne un aperçu bien trop bref. La deuxième partie du roman fonctionne comme un huis-clos puisque, attaqués par une troupe, ils vont tous devoir se défendre et chercher à s'en sortir. C'est un roman que je conseillerais pour débuter en fantasy. Il y a beaucoup d'actions, de nombreux dialogues, un côté humoristique qui sied à certains personnages. En revanche, si vous êtes comme moi une amatrice de romans fantasy, vous serez déçus par la maladresse de l'intrigue mais surtout par le style de l'auteur. Il y a des tournures de phrases qui paraissent bien mal construites, des échanges entre les personnages qui ne collent pas du tout. C'est dommage car l'idée de base était assez bonne mais l'auteur a privilégié le fond à la forme. C'est donc une lecture en demi-teinte pour moi. Si j'ai aimé l'intrigue générale, le style de l'auteur pas assez travaillé à mon goût, m'a déroutée.