Dans les années soixante, Nagisa quitte Tokyo pour s’installer sur Hegura, une petite île de pêcheurs. Autrefois, sa mère y était une Ama. Sa tante va faire d’elle une de ces pêcheuses d’ormeaux. Nagisa entame alors une nouvelle vie dans ce monde reculé qui résiste pour l’instant encore à la modernité. À quoi la jeune femme veut-elle échapper ? Histoire personnelle, culture et choix s’entrechoquent.
Ce que j’ai aimé :
- Peu de couleurs, une ambiance et une émotion palpables.
- La mise en avant d’une tradition extraordinaire. Cette coutume est face à un autre monde qui a émergé et qui petit à petit s’étend.
- Des femmes fortes, sportives, franches, des meneuses face à un monde rude. Les ormeaux étaient leur seule source de revenus.
- L’histoire se déroule de 1960 à 2003, le lecteur suit vraiment Nagisa sur une grande partie de sa vie.
- Nagisa a un secret, il y a donc une pointe de mystère.
- La thématique de la condition de la femme.
Présentation de l’éditeur :
Les filles du bord de mer… Japon, fin des années 1960. Nagisa, jeune citadine tokyoïte aux manières policées et pudiques, débarque avec son paquetage sur Hegura, petite île de pêcheurs reculée. Là, elle est adoptée par Isoé, la cheffe de la communauté des « Ama » qui gouverne l’île. Les Ama, ces « femmes de la mer » brutes, fortes et sauvages qui plongent en apnée, nues, pour pêcher des coquillages… Choc intime et culturel, ce mode de vie rural et indépendant est progressivement investi par la timide Nagisa, qui fuit son passé.