Meadowlark, Jack Meadowlark est un ancien boxeur. Son fils Cooper a pour lui une admiration sans bornes. Mais Jack a du mal à faire face à son passé. Aujourd’hui, Jack emmène Cooper avec lui à son travail, dans une unité pénitentiaire où sont enfermés les pires criminels.
C’est aussi le jour où certains de ces prisonniers ont choisi de s’évader. Une émeute éclate, des hommes sont tués, d’autres blessés, des deux côtés.
À partir de là, Cooper voit son existence basculer. Il entre dans une phase initiatique dont il ne sortira pas tout de suite, même pas à la fin de l’ouvrage, son périple se poursuivant au-delà des pages.
Ce que j’aime dans ce roman graphique :
- L’intensité du récit et les surprises qu’il réserve. Il fonctionne comme un polar haletant.
- Le fait qu’il se passe au Texas.
- Les dessins de Greg Ruth et retrouver Ethan Hawke dans les coups de crayon.
- La thématique de la relation père-fils et comment Jack et Cooper y travaillent tout au long du livre dans des conditions terribles.
- Le thème de la rédemption.
- La prise de conscience de Cooper que le monde est dangereux et les symboles qui l’accompagnent.
- Pouvoir imaginer Cooper en plein périple vers lui-même, même une fois le livre terminé. Il a compris que c’était à lui seul de trouver et de se faire sa place dans le monde.
Un drame familial brillamment écrit qui en met plein les yeux et le cœur.
éé