"Marginales", saison 3.
Fondée en 1945 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par l'écrivain et poète Albert Ayguesparse (1900-1996) et quelques compères, la remarquable revue littéraire belge "Marginales" était en pause depuis le décès de Jacques De Decker (1945-2020, lire ici) qui, élu en 1997 à l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique à la succession... d'Albert Ayguesparse, lui avait redonné vie en 1998, fermant une parenthèse de sept ans. L'écrivain et essayiste belge Vincent Engel la ressuscite aujourd'hui tout en renouvelant sa formule.
- Saison 1: Albert Ayguesparse, 1945-1991, numéros 1 à 229
- Saison 2: Jacques De Decker, 1998-2020, numéros 230 à 304, les livraisons 305 et 306 assurées par Vincent Engel étant des hommages au disparu
- Saison 3: Vincent Engel, 2022-xxxx, le numéro 307 "Balance ton peuple" est consacré aux nationalismes, l'appel pour le numéro 308 "La loi phallique est dure" est déjà en ligne (ici)
Depuis plus de trente ans, Vincent Engel considère que "la fiction est le moyen le plus accompli pour dire le monde". Il fait remarquer que le terme "nouvelle" désigne aussi bien un texte littéraire que l'information délivrée par les médias.
Désormais éditée par Ker éditions et dirigée par Vincent Engel, "Marginales" saison 3 applique le changement dans la continuité.
Ce qui est maintenu:
- "Marginales" cherche les vérités de l'actualité à travers le prisme de la fiction, des nouvelles en l'occurrence
- "Marginales" suit une thématique d'actualité par numéro
Ce qui est modifié:
- "Marginales" sera dorénavant en ligne et en accès libre (ici)
- "Marginales" s'ouvre à toute la francophonie
- "Marginales" s'ouvre aux contributions graphiques, photos ou dessins
- "Marginales" se fait en partenariat avec le journal belge "Le Soir"
- "Marginales" paraît trois fois par an désormais, en février, juin et octobre
- "Marginales" publiea un numéro papier par an, reprenant les contributions les plus représentatives de l’année écoulée
Dans le numéro 307 de "Marginales", sur les nationalismes, tout juste mis en ligne, on trouve deux éditos, trente-quatre nouvelles en provenance du monde entier, cinq contributions en images et textes et trois varias dont le premier épisode d'un feuilleton par Alain Berenboom. Dix contributions de femmes sur les quarante-deux de la première livraison. Un numéro costaud, balayant toute la francophonie, au graphisme agréable, de navigation aisée, qui renouvelle la formule sans l'appauvrir mais l'ancre dans son époque.
Le sommaire du numéro 307.