King's Game, tome 1 a 5 de Nobuaki Kanazawa et Hitori Renda

Auteur: Nobuaki Kanazawa
Illustratrice: Hitori Renda
Maison d'édition: ki oon
Genre: manga seinen
Prix: 7,95/tome
Pages: 200/tome
Date de 1er édition: 2013

Résumé Nobuaki est réveillé en pleine nuit par un étrange message qui met au défi deux de ses camarades de lycée de s’embrasser. À en croire le mystérieux expéditeur du mail, la classe entière participe à un “King’s Game”, un jeu du Roi auquel elle ne peut se soustraire. Jour après jour, à minuit pile, un nouveau défi s’affiche sur le téléphone portable des lycéens, qui finissent par découvrir la cruelle vérité : ils ont 24 heures pour exécuter les ordres du Roi, et la sanction en cas de désobéissance est la mort.
Suicides ou meurtres ? Puissance occulte ou criminel de chair et de sang ? La mort s’abat inéluctablement sur ses jeunes victimes, où qu’elles se trouvent et quoi qu’elles tentent pour s’échapper. Le couperet se rapproche dangereusement de nos héros… Parviendront-ils à démasquer le Roi avant qu’il ne soit trop tard ?16/201ère impression: J'ai beaucoup aimé cette saga de mangas. Une ambiance glauque, malsaine, dérangeante, sadique et glaciale. Mais c'était totalement addictif. Les rebondissements s'enchaînent à une vitesse folle. J'avais juste envie de dévorer les tomes pour savoir le fin mot de l'histoire (qui m'a déçu). Un manga violent, scabreux, scandaleux, addictif, rythmé, immersif et dérangeant.

Parlons des personnages Je me suis légèrement attachée aux personnages de cette saga. Ils sont intéressants, complexes, humains et bien travaillés. J'ai aimé être aux côtés de ces 30 élèves dans leur jeu du roi. J'ai aimé découvrir leurs réactions face aux gages et leurs manières d'essayer s'en sortir. J'ai apprécié de découvrir leurs tempéraments tous différents. Ils faisaient pour la plupart preuve de persévérance, de courage, de bravoure et de détermination. Un groupe d'adolescents complémentaires et passionnants. Je regrette cependant la non-présence d'adultes qui réagis à toute cette histoire.

Passons à l'histoire de ce livre Lorsque la classe de Nobuaki reçoit un étrange mail lançant un défi à deux de leur camarade, personne ne prend vraiment cela au sérieux. Très vite, la classe découvre la réelle teneur du jeu dans lequel ils ont pénétré malgré eux. Un jeu machiavélique, où les élèves devront réaliser des missions toujours plus sadiques ou scabreuses dans les 24h sous peine de mort. Un seul souhait pour les lycéens: survivre. La seule solution: trouver le roi. Jusqu'où sont-ils prêts à aller pour survivre ? Arriveront-ils à trouver le roi avant qu’il ne soit trop tard ?

N'oublions pas de parler du style d'écriture et de dessin J'ai énormément apprécié la manière d'écrire de Nobuaki Kanazawa. C'est assez bien écrit, fluide, touchant et immersif. L'auteur a réussi à me captiver et à me faire vivre un ascenseur émotionnel. J'ai également apprécié ses dessins.

Pour conclure
« King’s Game » est une belle découverte. J'ai aimé lire les 5 tomes de cette saga. L'ambiance générale est glaçante, pesante, glauque, angoissante, scabreuse, violente, malsaine et machiavélique. J'ai aimé suivre ses adolescents dans ces jeux morbides. Une saga palpitante, divertissante, rythmée et addictive. La tension était au maximum tout le long, j'avais sans arrêt envie de savoir la suite et de voir qui aller survivre ou non.
Les + :
* L'histoire en elle-même est prenante. J'ai aimé suivre les jeux du roi. J'avais envie de voir si les adolescents allaient réussir à mettre leurs morales de côté pour réussir leurs gages et survivre. Les gages deviennent de plus en plus sadiques ou scabreux au fil du jeu. Un combat contre le temps et contre la mort.
* Les personnages sont très intéressants. La grande diversité des personnages apporte une large diversité dans les réactions des personnages. Ils sont pour la plupart bien travaillés. On a des adolescents courageux, intelligent, braves, débrouillards, combatifs et complexes. J'ai aimé voir leurs différentes réactions et manières d'appréhender le jeu du roi.
* J'ai apprécié le style de dessin de Hitori Renda. Il arrive bien à retranscrire l’ambiance glauque du roman. J’ai aimé le côté très exagéré sur les expressions des personnages. J'ai également apprécié les dialogues et la manière d'écrire de Nobuaki Kanazawa.
Les -:
* La fin m'a plutôt pas mal déçue. J'ai encore trop de questions sans réponse. De plus elle est bâclée et un peu lourde.
* Quelques répétitions dans le fond et la forme.
* Pourquoi n'y a-t-il aucun adulte qui réagisse à toutes ses péripéties ?