Éditions Rue de Sèvres, 2016 (30 pages)
Ma note : 16/20
Astrid Bromure est une petite new-yorkaise des années 20, un peu pestouille mais ô combien attachante. Les Bromure sont snobs, riches, et notre héroïne s’ennuie ferme dans la demeure familiale. Heureusement, il lui vient une idée de génie ! Suite au départ de sa préceptrice, c’est décidé : elle compte rejoindre le manoir de Canterville (petit clin d’œil à Oscar Wilde), un internat élitiste et réputé.
Si la mère d’Astrid manque de s’étrangler avec son collier de perles, toute la famille se plie en quatre et règle illico la somme de 300.000 dollars, représentant les frais d’inscription. Astrid fait donc sa rentrée dans la classe de miss Poppyscoop, et rencontre Gladys et Rebecca, des jumelles qui comptent bien apprendre à notre héroïne comment devenir l’élève la plus populaire de l’établissement.
Seulement il y a un hic : Astrid s’aperçoit rapidement que le manoir de Canterville héberge d’autres personnes, venues d’une autre époque. Et si notre petite Astrid collectionne les A+, la voici rapidement confrontée à ses limites. Elle est nulle en sport mais, surtout, la voici transformée en véritable froussarde. Pourtant ne dit-on pas que les fantômes n’existent pas ?
J’avais beaucoup apprécié le tome 1 (Comment dézinguer la petite souris) de cette série jeunesse. Et je suis ravie de poursuivre l’aventure ! Je ne résiste pas à l’inventivité d’Astrid, et elle possède également un petit côté “première de la classe” qui me fait sourire.
En dehors des personnages, cette bande dessinée se fait aussi délicieusement vintage ce qui n’est pas pour me déplaire. Les décors, les dialogues sont recherchés. Sans compter cette petite pointe d’humour, toujours présente, qui fait mouche. Nul doute que je retrouverai Astrid très bientôt. Je ne peux que vous conseiller cette série BD qui, à mon sens, peut autant plaire aux enfants qu’aux plus grands !