Publié aux éditions Critic,2022, 549 pages. L'empereur agonise, et l'Empire ne vaut guère mieux. Partout, des conflits naissent, nourris par des haines religieuses ou ethniques. Un système complet pourrait même faire sécession, mais seul l'amiral MacGregor semble prendre cette menace au sérieux. Sur Orosco, Einar et Anya font une découverte qui pourrait tout changer : une technologie susceptible d'améliorer radicalement le sort de l'humanité... ou de la conduire à sa perte. Et si le pire ennemi de tous, c'était la peur ?Cet été, j'ai découvert le premier tome de Second Oekumène, saga de SF qui met le space Opera à l'honneur. La saga comptera cinq tomes en tout et je continue doucement d'explorer l'univers imaginé par John Crossford.Ce tome 2 met à l'honneur des enjeux politiques et religieux. Il y a toujours autant d'action, bien sûr, mais l'intrigue se densifie à coup de complots et de rébellion. Le point fort du roman est pour moi d'avoir introduit une dimension religieuse très intéressante. Dans cet univers de SF, les hommes peuplent la galaxie. Parmi eux, on trouve des alters qui sont dotés de pouvoirs psychiques comme la télépathie. Le nouveau Vatican se donne pour mission de les éradiquer car ils sont vus comme des créatures diaboliques. C'est non sans rappeler, bien entendu, les bonnes vieilles chasses aux sorcières médiévales avec tribunaux, tortures et bûchers. J'ai beaucoup aimé la tournure que prenait les choses avec le jeune prêtre McGregor qui prend conscience au fur et à mesure de l'ignominie de sa tâche.Parallèlement, on retrouve notre bande de rebelles qui cherche un endroit où enfin se poser et tirer un trait sur leur cavale. J'ai beaucoup aimé les suivre également même si je reproche à l'auteur d'utiliser parfois des facilités narratives et temporelles, notamment. Ce qu'on peut retenir, c'est que ce second tome reste rythmé, plein de dynamisme, sans temps mort et toujours aussi facile à lire: les pages défilent toutes seules!