Mini-chroniques automnales

Par Marine @blueM1991

Hello les koalas ! Après avoir accumulé un peu de retard sur mes chroniques de septembre et octobre, je viens aujourd’hui vous parler de plusieurs lectures en mode express. Ce sont pour la majorité des lectures agréables mais qui ne montent pas dans mon palmarès 5 étoiles de l’année. Le genre de livre qui doit trouver son public car trop spécifique que pour plaindre à n’importe qui (enfin, d’après moi).

Si je mens tu vas en enfer | Sarah Pinborough

Après Mon amie Adèle qui m’avait bluffé, j’ai voulu découvrir un autre titre de l’autrice. Celui-ci était très plaisant à lire mais moins mémorable que le premier. Cela reste un bon thriller avec des révélations et rebondissements mais il n’y avait pas ce twist hyper particulier qui a fait le succès du précédent.

Et en même temps, tant mieux. Le but n’est pas d’avoir une copie conforme sinon cela n’en vaudrait pas la peine. Je me suis amusée à établir des théories au fur et à mesure de l’histoire, preuve que l’autrice a réussi à bien planter son intrigue (et j’étais d’ailleurs à côté de la plaque la majorité du temps).

Gros retournement de situation à un moment donné donc j’approuve ! Pas le roman noir de l’année mais très sympa à lire. 


Mardi soir 19h | Gilles Legardinier

Lu en septembre et déjà, j’ai du mal à me souvenir de l’intrigue. Ce fut une lecture plaisante mais pas incontournable. L’auteur alterne entre clichés et véritables sujets sérieux. Un roman contemporain où les femmes se pavoisent devant le prof de sport super canon mais aussi un titre qui n’a pas peur d’aborder le sujet de femmes battues, d’hommes qui meurent seuls dans leur coin et de mâles qui profitent du lieu de travail pour coucher avec tout ce qui bouge. 

J’ai trouvé l’humour parfois trop exagéré (en mode haha pas drôle 😑) et quelques scènes furent selon moi sous exploitées. On nous met des paillettes et du bonheur dans les yeux mais il ne se passe pas grand-chose autour de cela. La fin est un peu abrupte et la relation principale reste très vague. 

Un livre sur une jeune femme qui se pose des questions sur la viabilité de son couple. Va-t-elle finir seule ? Est-ce que tout ça en vaut encore la peine ? Ce livre n’est pas une romance mais bien un moyen de se recentrer sur soi, en tout cas c’est ce que fait l’héroïne. Si vous êtes dans une phase un peu ‘down’, cela pourrait vous aider à remonter la pente. 

Je termine avec une petite parenthèse sur cette couverture qui est loin de représenter le livre. Je sais que les éditeurs s’amusent avec les animaux quand Gilles Legardinier écrit quelque chose mais le roman vaut mieux que ça… Aucun rapport avec l’histoire ! 


Les soeurs Charbrey | Cassandra O’Donnell

J’ai craqué sur ce titre un peu inopinément lors d’un salon car l’autrice était en dédicace. Il s’agit d’une réédition qui combine deux histoires, celles des deux sœurs Charbrey (daaaah). Ce sont les deux ainées d’une fratrie de 4 filles faisant partie de l’aristocratie anglaise. Imaginez la famille Bridgerton – on est environ à la même époque – mais sans la mère pour superviser le mariage des enfants. 

Les deux histoires sont assez rapides dans la succession d’événements et dans le passage du temps. La temporalité n’est pas très marquée, je serais incapable de vous dire sur combien de jours ou de mois l’intrigue se déroule. Tout est très succinct, même le coup de foudre dans le tome 1 est un peu express. On ne sent pas trop la passion monter, on devine assez rapidement qu’ils vont finir ensemble. Le côté féministe était plutôt pas mal mais dans l’ensemble, ce n’est pas le type de romances qui va révolutionner le genre. 


Les sorcières de Pendle | Stacey Halls

Lecture qui fait fureur en librairie, j’étais impatiente de découvrir ce livre qui parle de ‘sorcières’ mais surtout de la maternité à une époque où la femme est encore définie par son mari et le nombre d’héritiers qu’elle arrive à lui donner. J’ai aimé suivre les aventures de Fleetwood, jeune chatelaine qui tombe enceinte après de multiples fausses couches. Mais j’ai encore plus aimé la mystérieuse Alice, celle qui est jugée comme sorcière car elle ‘s’amuse’ à soigner avec les plantes et fait des procédures médicales qui ne sont pas encore acceptées à cette époque…surtout si c’est une femme qui est à l’origine de l’acte.

La complicité des deux héroïnes alors qu’elles sont de deux milieux très différents est touchante. Fleetwood n’hésite pas à se battre bec et ongles pour son amie et sage-femme.

Je reste un peu perplexe face au concept de ‘familiers’ (le titre en VO étant ‘The Familiars’) et ce que cela représente ou apporte au récit.

Même si le côté chasse aux sorcières n’est pas le cœur du livre et qu’au final, la maternité n’arrive qu’à la fin, j’ai apprécié découvrir ce récit qui a une atmosphère si particulière.

Pas un coup de cœur mais une lecture assez originale qui me donne envie de poursuivre la découverte des autres textes écrits par cette autrice.