Publié aux éditions Albin Michel, 2022, 434 pages. La profiler Ludivine Vancker enquête dans une mine abandonnée du nord-est de la France, où des cadavres vieux de plusieurs dizaines d'années ont été découverts. Pourtant, l'ADN du meurtrier potentiel découvert sur place est identique à celui d'une affaire récente. La mise au jour d'un troisième charnier marqué du même ADN, datant cette fois des années 1920, complique encore ses investigations. Je découvre le personnage de Ludivine Vancker dans cette quatrième enquête. Autant vous dire que je vais me précipiter sur les trois premiers tomes tellement j'ai adoré ce personnage! Profileuse au sein d'une unité de la gendarmerie, Ludivine est appelé sur un ancien site de mines désaffectée. Là elle découvre un véritable charnier. Très vite, elle établit un profil psychologique du tueur et s'aperçoit qu'il sévit encore. En lui donnant le surnom de Charon, Ludivine et ses collègues n'auront jamais côtoyer la mort de si près... J'ai adoré ce thriller d'un bout à l'autre. Maxime Chattam excelle dans le genre, faisant monter la tension au fil des pages. Il y a tout le côté profilage que j'ai beaucoup apprécié. Ludivine, épaulée par sa nouvelle chef, cherche à comprendre les motivations du tueur et à établir un profil psychologique le plus fin possible. Il y a aussi le côté " course contre la montre " qui m'a aussi beaucoup plu. Les enquêteurs travaillent dans l'urgence car Charon sévit encore. Enfin, il y a surtout l'atmosphère du roman, très sombre, très noire. Elle se déroule dans l'Est de la France et dans le Nord et on imagine bien ce décor hivernal fait de brouillard, de collines noires et mystérieuses. L'auteur a vraiment su exploiter le paysage et le contexte socio-économique de ces petites villes désindustrialisées pour bâtir une intrigue efficace. Vous l'avez compris, " La constance du prédateur " est une révélation pour moi. J'ai autant aimé le personnage que l'intrigue. Le premier tome m'attend d'ailleurs dans ma PAL.