Titre : La Petite Librairie de Riverside Drive
Auteur : Frida Skyback
Édition : Charleston
Genre : Contemporain
Pages : 552
Parution : 27 septembre 2022
Depuis le décès brutal de son mari, un an plus tôt, Charlotte vit cloîtrée chez elle au cœur de la campagne suédoise, tentant de noyer son chagrin dans le travail. Aussi, quand elle apprend qu’une tante, dont elle n’a jamais entendu parler, lui a légué une librairie à Londres, elle prend le premier vol pour l’Angleterre, déterminée à vendre la propriété le plus rapidement possible. Mais elle tombe rapidement sous le charme de la librairie à l’ancienne, de ses étagères en bois massif et de son vieux chat ronchon. Tout comme elle s’attache petit à petit aux employés, ainsi qu’à William, le jeune écrivain qui habite à côté…
Alors que Charlotte choisit de rester et de se battre pour sauver la librairie de la faillite, un secret de famille enfoui depuis trente ans refait surface. Pourquoi n’a-t-elle jamais connu sa tante ? Quel secret se cache derrière les murs de la librairie ?
J’avais envie de changer un peu des romances, alors j’ai jeté mon dévolu sur ce livre (j’avoue, que je n’avais pas fait attention aux nombres de pages oops).
C’est l’histoire de Charlotte, elle vit en Suède, et tente de garder la tête hors de l’eau depuis le décès de son mari un an plus tôt. Elle a fondé son entreprise de cosmétique avec lui, depuis elle la gère toute seule, avec l’aide de ses employés et amis.
Mais un héritage va bouleverser sa vie, d’une tante qu’elle ne connaît même pas. Elle a hérité d’une librairie et son appartement au-dessus à Londres. Elle se décide donc à partir pour l’Angleterre pour régler cette histoire au plus vite, après avoir vu le notaire, elle compte bien vendre tout ça.
Mais ça, c’était avant qu’elle ne franchisse le seuil de la petite librairie de Riverside Park, elle est instantanément sous le charme de cet endroit où le monde s’arrête de tourner. Un monde fait de vieux livres, de vieux meuble, d’un chat adorable, une atmosphère où l’on se sent tout de suite bien…
En plus, elle fait très vite la connaissance de Sam et Martinique, si la première se montre réticente à son arrivée, Martinique, elle est la bienveillance incarnée et va tout faire pour que Charlotte se sente à l’aise.
Elle, qui ne comptait pas s’éterniser en Angleterre, va finalement vouloir sauver à tout prix cette librairie, mais surtout, Charlotte va découvrir toute son histoire…
La vieille bâtisse semblait l’attirer à elle, comme si le sol s’était incliné vers l’entrée.
J’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire, je vais dire d’entrée de jeu, ce qui m’a un peu déplu, ce sont les longueurs. Il y avait un peu trop de descriptions à mon goût (pas forcément toutes utiles), qui alourdissent un peu l’histoire.
Mais sinon, c’est une très belle histoire, j’ai toujours un faible pour les histoires qui parlent de librairie et je dois dire que celle de Riverside Park est une des plus belles librairies que j’ai vues dans des livres. On s’y sent réellement projeté, on sent l’odeur du bois, de la poussière et des vieux livres, on sent l’atmosphère et le bien-être qu’elle dégage. Comme Charlotte, je m’y suis senti bien, comme chez moi.
C’est une histoire qui se déroule sur deux périodes différentes, nous suivons, de nos jours, l’arrivée de Charlotte à la librairie. Et par les lettres que retrouve Charlotte, nous sommes propulsés dans les années 80. C’est ce que j’ai aimé dans l’histoire d’ailleurs, j’aime beaucoup ces bons dans le temps, avec des bouts d’histoire (ici, on parle de l’IRA) et des modes de vie de l’époque. C’est une très bonne surprise.
J’ai également aimé l’héroïne, Charlotte, elle est très attachante. Par ce qu’elle a vécu, mais aussi toute l’énergie qu’elle met à sauver la librairie. Pourtant, elle ne connaît rien de cette tante, elle en a brièvement entendu parler par sa mère, mais c’est tout. Cependant, elle sent très vite proche d’elle et va se sentir rapidement comme chez elle, adopter son chat (qui l’a adopté en premier d’ailleurs). J’ai ressenti ses émotions, j’ai été heureuse avec elle, pleine d’espoir et parfois triste. C’est vraiment quelqu’un de bien, qu’on ne peut qu’apprécier.
J’ai aussi aimé les personnages secondaires, surtout Martinique, elle m’a beaucoup touchée, même si, de temps en temps, j’ai eu envie de la secouer quand même. Mais elle est réellement adorable, j’ai eu un peu plus de mal avec Sam, néanmoins, en apprenant à la connaître, on se rend compte qu’elle n’est pas si méchante qu’elle y paraît.
Sara disait toujours que la librairie était le lieu idéal pour guérir de ses blessures.
J’ai aussi aimé les références aux classiques de la littérature, des sœurs Brontë à Harry Potter (d’ailleurs, le livre vous réserve une sacrée surprise). On se sent encore plus plongé dans l’univers de la librairie.
Malgré quelques longueurs, je vous invite vraiment à découvrir cette histoire où vous serez plongé dans une bulle de sérénité et de bienveillance. Entre présent et passé, amour et amitié et émotions, installez-vous confortablement à la petite librairie de Riverside Drive.