Sans rythme… pas de vie. Sans le rythme du cœur, pas de mise en mouvement… Toutes les traditions s’accordent : c’est par le geste juste que l’on s’inscrit dans ce rythme... C’est au son du Ney que tourbillonnent les derviches, accompagnés également par le luth et le rebab (violon à trois cordes). Et "leur danse aérienne, presque en apesanteur, défie les lois de l’équilibre et symbolise la ronde des planètes autour du soleil. Tout en répétant les 99 noms d’Allah, elle commence par une marche lente et solennelle, les bras croisés sur la poitrine. Puis, au fil du tournoiement, les bras s’envolent, et la tête, coiffée d’un long fez beige, se penche sur le côté… Par la paume droite, les derviches tourneurs captent la grâce divine, par le poignet gauche, ils la répandent sur la terre."
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