Bonjour tout le monde !!

Je suis extrêmement heureuse de vous retrouver aujourd’hui en ce mois de décembre. Je l’annonce tout de suite pour les nouveaux : j’adore ce mois ! Vous pouvez être certains que jeudi en rentrant du travail et après avoir assisté à l’inauguration des illuminations de Noël là où je vis, j’ai enclenché ma playlist « musique de Noël ». Bon en vérité j’ai un peu triché car j’ai déjà regardé des films de Noël depuis une dizaine de jours car un samedi soir je n’avais envie de voir que ça !

Le mois va passer (trop) vite mais je vous publierai des articles sur cette période de fêtes. Vous pouvez également me rejoindre sur mon compte Instagram où je posterai des photos et tutti quanti. 

L’article du jour porte sur une de mes dernières lectures : L’inventeur de Miguel Bonnefoy. Lors du club lecture du mois d’octobre, il avait été présenté comme un coup de coeur d’un bibliothécaire et il fait partie de la rentrée littéraire 2022. Le livre étant assez petit, je me suis dit qu’il serait idéal pour les transports car j’avais un déplacement professionnel avec quelques heures de train.

Résumé :

Auteur : Miguel Bonnefoy

Genre : Historique, Sciences, Biographie

Édition : Rivages

Année : 2022

Nombre de pages : 199 pages

Voici l’extraordinaire destin d’Augustin Mouchot, fils de serrurier, professeur de mathématiques, qui, au milieu du XIXe siècle, découvre l’énergie solaire.
La machine qu’il construit, surnommée Octave, finit par séduire Napoléon III. Présentée plus tard à l’Exposition universelle de Paris en 1878, elle parviendra pour la première fois, entre autres prodiges, à fabriquer un bloc de glace par la seule force du soleil.
Mais l’avènement de l’ère du charbon ruine le projet de Mouchot que l’on juge trop coûteux. Dans un ultime élan, il tentera de faire revivre le feu de son invention en faisant « fleurir le désert » sous le soleil d’Algérie.
Avec la verve savoureuse qu’on lui connaît, Miguel Bonnefoy livre dans ce roman l’éblouissant portrait d’un génie oublié.

Mon avis :

Je dois dire que je ne connaissais ni la maison d’édition, ni l’auteur et encore moins Augustin Mouchot, scientifique de l’époque du XIXème siècle. De moi-même il y avait très peu de chance que je lise ce livre. Il se concentre sur des recherches scientifiques, des prouesses techniques et sur l’acharnement époustouflant d’un homme qui n’était pas promu à faire des découvertes où le Soleil en serait l’objet.

Miguel Bonnefoy conte dans ce roman la vie d’Augustin Mouchot, fils de serrurier, pas du tout destiné à accomplir de grandes choses, et qui toute sa vie portera en son sein la force du Soleil comme source d’énergie. Dès sa naissance, le sort s’acharne sur lui puisque son corps n’a aucune robustesse et résistance face aux maladies. Il est frêle et sa vie durant son corps résistera alors même que tout le prédestinait à succomber à chaque instant. Mais alors, comment un homme aussi fragile, a-t-il pu mettre au point des machines capables d’absorber l’énergie du soleil pour en faire une source de chaleur pouvant porter à ébullition de l’eau, de faire cuire des aliments et se chauffer ? Cette question restera un mystère car nul n’a en tête ce qu’Augustin Mouchot pensait.

J’ai trouvé ça super instructif d’avoir un livre romancé sur un scientifique dont aujourd’hui le nom est inconnu pour beaucoup d’entre nous. Cela permet de rendre hommage à son travail et à ses recherches. Ce génie a eu son heure de gloire, il a rencontré Napoléon III à qui il a fait des démonstrations de ces machines et qui lui a donné un poste pour continuer ses recherches à des fins militaires. Il expose sa machine à l’Exposition Universelle de Paris en 1878.

Cependant, le XIXème siècle en France est l’ère du charbon et l’énergie solaire n’emballait pas grand-monde puisque le charbon fonctionnait très bien. La question de la rentabilité jouait car le charbon restait le plus rentable. C’est ainsi que ces projets ne furent plus financés et qu’il mourut dans la misère et inconnu. Il est aisé de ressentir cette frustration en nous et de se dire que cet homme avait tout pour vivre une vie de succès et que son seul défaut est d’avoir été trop en avance sur son temps !

Suite à ma lecture, je suis allée faire des recherches sur internet pour en apprendre plus sur lui. Je n’ai pas trouvé beaucoup d’articles et je regrette qu’à la fin de L’inventeur, aucune bibliographie avec des sources ne soit mentionnée. Il est indéniable qu’avec un roman biographique certains passages soient édulcorés, certains événements de la vie rendus plus beaux mais j’aurai aimé avoir la possibilité d’en savoir plus car ma curiosité a été attisée.

Pour continuer dans la ligne des regrets, je dois dire que j’aurai aimé avoir des schémas des machines et de ses travaux. Je sais que tout n’a pas été conservé, il a vendu son brevet à un de ses associés Abel Pifre qui réussira à créer une presse à imprimer par énergie solaire, mais peut-être une reconstitution à partir d’éléments. Globalement le livre est accessible à tous, les termes employés ne sont pas compliqués sauf lorsque les machines et recherches sont détaillés. C’est pourquoi des schémas n’auraient pas été de trop selon moi.

Le livre est relativement court, la police d’écriture assez grosse donc pour une lecture rapide entre deux romans c’est idéal. C’est bien écrit et en deux soirées j’ai terminé le livre. Je sais que l’heure est aux cadeaux et il peut être le présent idéal pour quelqu’un qui aime se renseigner sur la vie et le travail de scientifiques. Si vous doutez encore de la qualité de ce récit, sachez que le livre a reçu le Prix Patrimoines 2022.

L’inventeur est mon premier livre écrit par Miguel Bonnefoy et je pense qu’il ne sera pas le dernier. Ce roman sur le scientifique Augustin Mouchot est très instructif et captivant. J’ai appris pleins de choses et suis contente qu’un roman le mette à l’honneur.

Et vous, vous avez lu ce livre ? Vous connaissiez l’auteur ? J’ai vu sur Livraddict que ces autres écrits avaient également reçu de très bonne notes donc je suis évidemment intéressée.

Je vous souhaite une excellente fin de semaine et je vous retrouve très vite dans un prochain article !

Laure