Fièvre faë (Les chroniques de MacKayla Lane #3) de Karen Marie Moning

fievre faeOh, mon pauvre cœur est en miettes ! Je me souvenais de l'issue de ce roman, mais j'avais oublié le contexte. Autant vous dire que j'ai bousillé mes heures de sommeil tellement j'étais happée par ce que je lisais et qu'il m'était impossible d'arrêter là. Oh, mon pauvre cœur en mille morceaux. Je suis encore sous le choc.

“I didn’t hear him behind me. I felt him. Electric. Wild. One foot in the swamp. Never going to crawl all the way out. And I wanted to have sex with whatever he was. Where was I supposed to put that in my head?”

Dans ce troisième tome, on suit une MacKayla désorientée par ce qu'elle sait et avec qui doit-elle partager ce qu'elle sait. Entre l'ombrageux Barrons, arrogant et autoritaire, aimant cultiver les secrets sur sa nature et son monde, et le prince V'lane, séducteur, sournois et empressé à servir les fantasmes de la jeune femme, la belle sidhe-seer hésite. D'autres options se présentent, pourtant : l'écossais Christian MacKeltar, les filles de l'abbaye et l'inspecteur de police plus clairvoyant que revanchard. Or, tous trompent sa confiance à un moment ou un autre. C'est donc une guerrière plus seule que jamais qui se lance dans la grande cohue, le soir de Samhain.

“You've mistaken me for someone else. Do not wait on me, Ms. Lane. Do not construct your world around mine. I'm not that man." -Screw you. -I'm not that man, either.”

Ce roman a marqué un tournant dans la série. La jolie Mac des débuts va y perdre plus que son innocence. Suite à quoi, elle va se doper à une haine froide et aveugle. Qu'on se prépare à une lutte acharnée ! Ça promet. Mais il y a aussi des passages très drôles, comme la scène du MacHalo ou le crash du gâteau d'anniversaire. Des petites parenthèses dans un univers de plus en plus sombre et étouffant.

“I was nothing if not determined; at least twice a week I would wear bright, pretty clothes. I was afraid if I didn’t, I’d forget who I was. I’d turn into what I felt like: a grungy, weapon-bearing, pissy, resentful vengeance-hungry bitch.”

éditions J'ai Lu, 2010 pour la traduction - par Cécile Desthuillez

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