Louve, lève-toi - Nicole Collard
Editions Memory
Parution : octobre 2022
Pages : 230
Isbn : 9782874133992
Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
A Botassart, Eve entame un nouveau départ. Engagée comme professeur de musique pour les enfants du comte, elle se félicite d'avoir fait table rase de son passé.
Au coeur des bois du domaine, Matt est garde-champêtre. Lui aussi a quitté la ville avec sa fille, en espérant que sa petite Marie se libère ici du secret qui lui pèse tant.
Et une louve venue d'Allemagne se repose aussi à cet endroit.
Mon avis
Coup de coeur pour ce troisième roman de Nicole Collard, auteure de ma région que je découvre avec beaucoup de plaisir. Une plume poétique qui nous entraîne dans les Ardennes Belges, dans la région de Botassart et les méandres de la Semois.
La nature et la forêt sont les personnages centraux du livre. En plus des bois de nos Ardennes, on voyagera aux Carpates, dans le Mercantour et le Guévaudan.
C'est à Botassart, dans une petite maison dans les bois que commence pour Eve un nouveau départ. Elle vient d'être engagée comme professeur de musique pour les enfants du Comte. Vivre dans un domaine dans la forêt, en pleine nature avec son chien loup Kinoz, c'est être dans son élément.
Elle va rencontrer Matt le garde-champêtre et sa fille Marie, petite fille triste et réservée depuis la mort de sa maman. Matt a beaucoup à faire avec un braconnier qui sévit dans le domaine.
Dans les bois, il y a aussi Lova, une jeune louve venue d'Allemagne qui passe par là. Cela fait remonter des souvenirs à Eve qui est spécialiste dans la matière. La petite Marie va peu à peu se rapprocher d'Eve et s'ouvrir, elles ont en commun un secret à partager.
L'amour et la connaissance des loups va être partagé avec Marie et servira de trait d'union pour une réconciliation avec la vie pour la fillette et Eve. Je garde la part de mystère pour que vous profitiez pleinement du roman.
Sans être un documentaire, l'auteure partage avec nous sa passion et son savoir sur les loups. Un animal souvent craint à tort par l'Homme.
Un très beau roman qui aborde les fêlures des êtres. Par de très courts paragraphes, on découvre peu à peu les différents protagonistes. Au fil du récit, la trame se tisse. Les personnages prennent de l'épaisseur. On commence à ressentir leurs blessures, leurs parcours, les dilemmes auxquels ils sont confrontés?
C'est très bien construit. Un récit à la plume poétique, vive qui aborde les secrets, la résilience, la vie.
Je ne peux que vous le conseiller vivement.
Ma note: coup de ♥
Les jolies phrases
Le vent qui s'immisce sous les tuiles distrait la jeune femme de ses pensées. Elle aime le vent. Il produit un effet calmant sur elle. La jeune femme le compare aux rencontres : certaines vous effleurent avec douceur, alors que d'autres, empreintes de violence, vous jettent par terre. Le vent s'imprègne de musique aussi. Il peut se montrer indolent comme un hymne pastoral, ou se transformer en symphonie fantastique débordante de fureur.
Rose garde chaque lettre qu'elle reçoit. Pour elle, les lettres sont comme les livres : on ne doit jamais jeter ce que quelqu'un a pris la peine d'écrire. On peut le donner, l'offrir, le faire circuler, mais pas le détruire volontairement.
Et toi, Eve, je trouve que tu joues parfois avec douceur, on dirait une plume. Et puis, d'autres fois, ta musique devient violente comme une tempête. C'est étonnant et super beau en même temps.
Editions Memory
Parution : octobre 2022
Pages : 230
Isbn : 9782874133992
Prix : 18 €
Présentation de l'éditeur
A Botassart, Eve entame un nouveau départ. Engagée comme professeur de musique pour les enfants du comte, elle se félicite d'avoir fait table rase de son passé.
Au coeur des bois du domaine, Matt est garde-champêtre. Lui aussi a quitté la ville avec sa fille, en espérant que sa petite Marie se libère ici du secret qui lui pèse tant.
Et une louve venue d'Allemagne se repose aussi à cet endroit.
Mon avis
Coup de coeur pour ce troisième roman de Nicole Collard, auteure de ma région que je découvre avec beaucoup de plaisir. Une plume poétique qui nous entraîne dans les Ardennes Belges, dans la région de Botassart et les méandres de la Semois.
La nature et la forêt sont les personnages centraux du livre. En plus des bois de nos Ardennes, on voyagera aux Carpates, dans le Mercantour et le Guévaudan.
C'est à Botassart, dans une petite maison dans les bois que commence pour Eve un nouveau départ. Elle vient d'être engagée comme professeur de musique pour les enfants du Comte. Vivre dans un domaine dans la forêt, en pleine nature avec son chien loup Kinoz, c'est être dans son élément.
Elle va rencontrer Matt le garde-champêtre et sa fille Marie, petite fille triste et réservée depuis la mort de sa maman. Matt a beaucoup à faire avec un braconnier qui sévit dans le domaine.
Dans les bois, il y a aussi Lova, une jeune louve venue d'Allemagne qui passe par là. Cela fait remonter des souvenirs à Eve qui est spécialiste dans la matière. La petite Marie va peu à peu se rapprocher d'Eve et s'ouvrir, elles ont en commun un secret à partager.
L'amour et la connaissance des loups va être partagé avec Marie et servira de trait d'union pour une réconciliation avec la vie pour la fillette et Eve. Je garde la part de mystère pour que vous profitiez pleinement du roman.
Sans être un documentaire, l'auteure partage avec nous sa passion et son savoir sur les loups. Un animal souvent craint à tort par l'Homme.
Un très beau roman qui aborde les fêlures des êtres. Par de très courts paragraphes, on découvre peu à peu les différents protagonistes. Au fil du récit, la trame se tisse. Les personnages prennent de l'épaisseur. On commence à ressentir leurs blessures, leurs parcours, les dilemmes auxquels ils sont confrontés?
C'est très bien construit. Un récit à la plume poétique, vive qui aborde les secrets, la résilience, la vie.
Je ne peux que vous le conseiller vivement.
Ma note: coup de ♥
Les jolies phrases
Le vent qui s'immisce sous les tuiles distrait la jeune femme de ses pensées. Elle aime le vent. Il produit un effet calmant sur elle. La jeune femme le compare aux rencontres : certaines vous effleurent avec douceur, alors que d'autres, empreintes de violence, vous jettent par terre. Le vent s'imprègne de musique aussi. Il peut se montrer indolent comme un hymne pastoral, ou se transformer en symphonie fantastique débordante de fureur.
Rose garde chaque lettre qu'elle reçoit. Pour elle, les lettres sont comme les livres : on ne doit jamais jeter ce que quelqu'un a pris la peine d'écrire. On peut le donner, l'offrir, le faire circuler, mais pas le détruire volontairement.
Et toi, Eve, je trouve que tu joues parfois avec douceur, on dirait une plume. Et puis, d'autres fois, ta musique devient violente comme une tempête. C'est étonnant et super beau en même temps.