The Sound of my Soul T1 - Rin Saitô

Par Khiad

Un manga touchant, entre musique, handicap, courage et méchanceté.

Mizuki a onze ans et il vit avec une hypoplasie cérébrale qui provoque parfois chez lui une paralysie partielle. Malgré son jeune âge, il connaît déjà son rêve : devenir violoniste professionnel. Aidé par son ami sourd, il s'entraîne sans relâche pour trouver le bon rythme et surtout sa propre manière de jouer, de s'exprimer... Mais tandis que les semaines passent et que la question de l'entrée au collège approche, Mizuki va devoir faire face au validisme de la société...

Avec The Sound of my Soul, Rin Saitô livre une histoire pleine de sensibilité, qui nous invite à vivre en harmonie les uns avec les autres, dans le respect de toutes les différences.

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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Akata pour cet envoi.

J'en profite pour valider la catégorie n°1 Concernant la couverture, je la trouve jolie. J'aime les tons pastels trèsConcernant les graphismes, j'ai bien accroché. Ce ne sont ni les plus beaux ni les plus percutants que j'ai pu voir, mais ils sont néanmoins agréables et dégagent, pour moi, beaucoup de douceur. (Livre graphique) du Défi Lecture 2023.
doux employés, le graphisme du titre et, bien entendu, Mizuki avec son violon.
Ce qu'il faut savoir avant de commencer ce manga (ou pas, cela ne changera pas votre vie lol), c'est que Rin Saitô s'est inspirée de sa rencontre avec un violoniste nommé Mizuki Shikimachi, avec qui elle a noué des liens d'amitié. Ce manga, bien que fictionnel, retrace en quelque sorte son histoire et son parcours.


Je n'écoute pas beaucoup ce genre de musique, mais la vidéo a tourné en boucle le temps que je rédige cette chronique. J'adore ! ^^

A onze ans, Mizuki a maintenant l'âge de rentrer au collège. Là où Natsuki va intégrer un établissement pour malentendants, le jeune garçon veut, lui, suivre une scolarité normale, au sein d'un collège standard. Il va très vite découvrir une organisation et un rythme différents de ce à quoi il était habitué en classe spécialisée en primaire. Pas d'attention spéciale pour lui, il va devoir aller au même rythme que tout le monde, avec le consigne de toujours rester dans son fauteuil. Mais il va surtout aussi connaître la méchanceté et le harcèlement que vont déclencher sa différence.
Mizuki Shikimachi est un jeune garçon de onze ans atteint de paralysie cérébrale à cause de l'hypoplasie de son cervelet. De ce fait, il a parfois du mal à contrôler ses membres ainsi que ses gestes, ce qui lui donne une démarche un peu bizarre. Il se fatigue aussi plus vite que la moyenne et il lui arrive de devoir se déplacer en fauteuil roulant.

Pourtant, ce jeune garçon déborde d'énergie, de positivité et n'essaye pas de cacher sa maladie. Il l'explique même de bon cœur, en moulin à parole qu'il se révèle être. Il a aussi une grande passion : le violon, qu'il pratique depuis très jeune. Son rêve est de devenir un violoniste professionnel, pour partager sa musique et la faire ressentir aux gens, surtout à son meilleur ami Natsuki qui a de graves problèmes d'audition.

Le sujet du harcèlement est très dur, comme souvent dans les œuvres asiatiques. On sait queEn résumé, malgré le sujet du harcèlement qui est totalement injuste pour le pauvre Mizuki (enfin ces actes barbares le sont toujours), j'ai aimé la douceur, la positivité et la passion qui l'animent. C'est un petit garçon fort, plein de vie. J'ai très envie de le voir prendre le dessus sur ses harceleurs et qu'il réalise son rêve.
C'est un manga plein d'émotions, de force et de courage. Mizuki est vraiment un personnage plein de combativité, de gentillesse et de positivité, très attachant. Sa passion pour la musique et le violon est vraiment puissante, tout comme son amitié avec Natsuki qui est tout aussi touchante. Le jeune garçon ne se lamente pas sur son sort, l'accepte sans broncher et va toujours de l'avant. J'ai eu beaucoup d'admiration pour son courage.
les enfants peuvent être cruels entre eux, parfois pour des futilités, et je trouve que le harcèlement est quelque chose qui ne devrait plus exister de nos jours. Nous sommes censés êtres plus ouverts d'esprit et plus modernes aujourd'hui, non ? Mais parfois, les adultes n'ont pas forcément les réactions appropriées non plus, étant donné que son accompagnant au collège, monsieur Arita, est un témoin passif, ce dont profitent bien entendu les enfants. J'avoue que ça m'a hérissé le poil, parce qu'il aurait pu tout stopper dès le premier mot de travers... et qu'il n'en a rien fait !
J'ai beaucoup apprécié la dernière partie du manga, où on découvre la naissance de Mizuki, grand prématuré, son pronostic vital engagé, les suspicions d'éventuelles séquelles qui font fuir le père et le courage de cette mère qui va se battre pour son fils, pour qu'il puisse vivre normalement, atteindre ses rêves, tout en l'entourant de tout son amour. C'est vraiment une très belle relation, très touchante, très puissante.
C'est un manga qui m'a touchée et dont la suite finira dans ma bibliothèque. ^^

Pour le dévorer, c'est par ici .