La Nature, écrit sous anonymat par Ralph Waldo Emerson en 1836, vient d’être réédité. Un petit essai qui je dois le reconnaitre m’est souvent passé au-dessus de la tête. Soit que ça me paraisse nébuleux, soit que ces raisonnements datés m’aient rebuté, soit que des énoncés aient été démentis partiellement depuis. Péché d’orgueil, un livre au-dessus de mes capacités intellectuelles.
De ce que j’en ai compris, Emerson décide de contempler la nature par le biais des cinq sens, comme s'il découvrait ce monde magnifique pour la première fois, ce qui lui permit de la voir sous un nouvel angle afin de reconsidérer son rôle et sa grandeur face à l'homme. Dans cet ouvrage, l'auteur propose une réflexion sur l'éthique environnementale et la responsabilité de l'homme qui devrait au vu de ses capacités intellectuelles être respectueux et bienveillant envers toutes les formes de vie qui ne sont que les différentes expressions d'une unique force créatrice que l'on peut assimiler à Dieu (« La vue de la nature inspire des idées religieuses »).
Pour l’auteur, la nature est une entité divine qui englobe tout mais que nous connaissons mal parce que nous ne savons pas la voir. L’important pour l’homme est de reconnaître dans la Nature, l’Esprit.
Ce livre inspira Henry-David Thoreau et on peut considérer qu’il est à la base de de toutes les réflexions et idées des mouvements écologistes qui naitront plus tard.