Ce qui est assez amusant avec la nouvelle mini-série du Silver Surfer, c'est que le personnage n'y apparaît quasiment pas, ou en tous les cas juste dans les dernières pages. L'essentiel de ce premier numéro est consacré à d'autres personnages, tout ce qu'il y a de plus normaux. La petite Toni Brooks et son frère, dont la famille a décidé de quitter New York pour s'installer dans la bourgade de Sweetwater, le genre de ville américaine de campagne où il ne se passe quasiment jamais rien. Enfin, pas tout à fait, puisque il y a quelques années de cela, l'intégralité de la population a oublié bizarrement tous les événements qui se sont déroulés durant l'espace de 24 heures ; même les caméras de surveillance n'ont rien enregistré. Si la famille de Toni s'est installée là, c'est parce que l'oncle de celle-ci y possède une belle demeure qui est désormais habitable, puisqu'il a été déclaré disparu. Tout le monde présume qu'il est mort mais il n'y a pas de corps à enterrer. Bref, le récit s'articule autour de conversations familiales, de petits clins d'œil à la musique jazz ou des années 1980, ou des interactions entre les différentes générations qui peuvent composer une famille. Rien de très super héroïque et en effet le rythme n'est pas des plus faramineux, mais ce n'est pas là que réside l'intérêt de l'histoire de John Jennings. C'est justement dans cette lenteur mystérieuse qu'on peut trouver du charme à un récit qui prend le temps de donner de l'épaisseur au cadre qui devrait servir à s'épanouir. Bien évidemment, les dernières planches proposent un mystère qui va être celui qui expliquera l'arrivée du Surfeur d'argent sur Terre, et ce qui va probablement se dérouler dans les numéros à venir. Si les dessins de Valentine De Landro sont assez agréables et ont une patine personnelle évidente, ils sont néanmoins assez éloignés de ce que l'on pourrait penser correspondre à une entité cosmique comme le Surfer. C'est assez paradoxal, car finalement, nous avons là une grosse vingtaine de pages qui semblent inoffensives et loin d'être du Marvel traditionnel et qui pour autant se révèlent assez attachantes, sans que l'on parvienne à vraiment s'expliquer pourquoi.
Ce qui est assez amusant avec la nouvelle mini-série du Silver Surfer, c'est que le personnage n'y apparaît quasiment pas, ou en tous les cas juste dans les dernières pages. L'essentiel de ce premier numéro est consacré à d'autres personnages, tout ce qu'il y a de plus normaux. La petite Toni Brooks et son frère, dont la famille a décidé de quitter New York pour s'installer dans la bourgade de Sweetwater, le genre de ville américaine de campagne où il ne se passe quasiment jamais rien. Enfin, pas tout à fait, puisque il y a quelques années de cela, l'intégralité de la population a oublié bizarrement tous les événements qui se sont déroulés durant l'espace de 24 heures ; même les caméras de surveillance n'ont rien enregistré. Si la famille de Toni s'est installée là, c'est parce que l'oncle de celle-ci y possède une belle demeure qui est désormais habitable, puisqu'il a été déclaré disparu. Tout le monde présume qu'il est mort mais il n'y a pas de corps à enterrer. Bref, le récit s'articule autour de conversations familiales, de petits clins d'œil à la musique jazz ou des années 1980, ou des interactions entre les différentes générations qui peuvent composer une famille. Rien de très super héroïque et en effet le rythme n'est pas des plus faramineux, mais ce n'est pas là que réside l'intérêt de l'histoire de John Jennings. C'est justement dans cette lenteur mystérieuse qu'on peut trouver du charme à un récit qui prend le temps de donner de l'épaisseur au cadre qui devrait servir à s'épanouir. Bien évidemment, les dernières planches proposent un mystère qui va être celui qui expliquera l'arrivée du Surfeur d'argent sur Terre, et ce qui va probablement se dérouler dans les numéros à venir. Si les dessins de Valentine De Landro sont assez agréables et ont une patine personnelle évidente, ils sont néanmoins assez éloignés de ce que l'on pourrait penser correspondre à une entité cosmique comme le Surfer. C'est assez paradoxal, car finalement, nous avons là une grosse vingtaine de pages qui semblent inoffensives et loin d'être du Marvel traditionnel et qui pour autant se révèlent assez attachantes, sans que l'on parvienne à vraiment s'expliquer pourquoi.