Résumé
Après un ou deux ou dix ou vingt massacres de trop, Bouyoul est condamné à suivre un « stage d’Anger Management » comme disent les Brexitters. Bouyoul parviendra-t-il à maîtriser sa colère et son impulsivité ? Au prix de combien de cadavres sanguinolents ?
Notre avis
Qu’est-ce qui est gros, vert, qui veut bien faire mais échoue souvent, qui met bien plus d’énergie à cacher ou déguiser ses bêtises qu’à éviter de les faire, et qui revient pour un nouvel album génial ? Non ce n’est ni Hulk ni l’autre héros vert de chez DC mais bien Bouyoul, l’ami, en théorie, des petits et des grands, l’éléphant vert perdu dans le magasin de porcelaine de la vie. Contient 30 % de sang, 20 % de matière verte, 10% d’énormes gaffes et encore 80% de gags monstrueux ! (Oui je sais ça tombe pas juste). Du pur plaisir en bande dessinée ! Imaginez qu’un Tamagotchi au caractère bien trempée, impatient et un peu virulent prenne vie … C’est l’idée de départ pour nous faire vivre les aventures d’un monstre pas gentil, oui ce n’est pas le paradis qui passe son temps à défoncer les autres quand il ne les mange pas. Après c’est trash, déjanté et à mourrir de rire dans un univers scatologique pour ne pas écrire eschatologique bourré de références et pas si loin des réalités.
La légende raconte même que Lauran reçoit un bonus de son éditeur, en fonction de la quantité de sang et de tripes dans ses planches… Alors prêt à découvrir les aventures vers la Zen-attitude de Bouyoul ?
En deux mots
Bouyoul revient et il va contrôler sa colère ? Peut être …
Jean-Claude Attali
Lien vers la page Les Éditions Lapin de « Bouyoul, Anger Management ».
A propos de l’auteur : Loran est le pseudo de Laurent Crenn, né le 11 septembre 1974 à Saint-Jean de Luz, Laurent se découvre assez vite une passion pour le dessin et pour l’exploration de terres lointaines encore inexplorées. C’est pourquoi, son bac en poche, il s’installe à Pau et s’inscrit à l’École Superieure des Arts et de la Communication (ESAC). Là, entre deux parties de freesbee, il trouve le temps de créer un fanzine avec les frères Marco, Anus Horibilis. Ainsi naissent des personnages mystiques comme le Captain Caca, Gringo Malo, les Rangers de l’espace et Bouyoul. Avec ce dernier, il décide de prendre contact avec les éditions Le Cycliste qui lui propose de publier ses aventures dans Bouyoul en technicolor. Après s’être évanoui deux fois, il répond : « d’accord ». L’année suivante, il continue sa conquête du monde libre en illustrant les aventures d’Evil Devil. Après 2005, Bouyoul continue ses aventures chez Lapin pour notre plus grand plaisir !
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