Résumé :Je lui dois une dette.Une énorme dette.Je ne peux pas la lui rembourser en argent ni en faveurs.Il ne veut qu’une chose.Moi.Pour chaque action, je reçois une récompense. Un bouton. Une fois que j’aurai rempli sa jarre de trois cent soixante-cinq boutons, il me laissera partir.Il me laissera m’en aller.Mais je dois gagner les boutons un à un.En me soumettant à l’homme le plus sombre, le plus cruel, et le plus séduisant que je n’ai jamais rencontré.
Mon avis :Quelle histoire : subversive, audacieuse et complexe. Absolument trop érotique pour moi, mais abstraction de ce tiers du livre en trop, quelle histoire ! Construite en deux parties dont l’une donne l’impression à l’autre de passer de Charybde en Scylla. À la fois, c’est additif tant c’est explosif et intrigant… et quand viennent les millions de passages explicites et crus, c’est affligeant.
L’histoire c’est celle de Pearl, une héroïne intelligente et déterminée à qui la vie avait promis un bel avenir. Ingénieure en mécanique pour la ville de New York, en couple avec Jacob, bien que leur quotidien bas de l’aile depuis quelques semaines, elle n’en ai pas moins dévouée et convaincue de leur donné une dernière chance, notamment leur prochain voyage en amoureux aux Bahamas. À partir de là, l’histoire de Pearl prend un tournant dramatique ! Après avoir été kidnappée, séquestrée et vendue comme esclave sexuelle. Elle se retrouve entre les mains d’un tortionnaire de la pire espèce, Bones. Loin de se résigner, au contraire, elle est mortellement combative… elle s’en sortira coûte que coûte. Elle se promet de s’en affranchir quelque soit le prix et quand vient l’occasion… elle cède sa liberté à un nouveau bourreau, Crow. Un bourreau qui l’utilise pour se venger du sort qu’il a été fait à sa propre petite sœur par Bones. Niveau moral, ou même bon sens, on est loin du compte.
L’histoire est sordide à la manière de « Dollars, Tome 1 : Pennies de Pepper Winters » et « Captive in the dark » » de C.J. Roberts, cette fiction décrit une relation évidemment problématique, où la violence est omniprésente, la notion de consentement est inexistante, et qui frôle la minimisation du syndrome de Stockholm.
Cela dit, j’ai adoré Pearl ! Elle est canon. Profondément féministe, elle fait preuve à plusieurs reprises de sororité. Dans le paysage de la Dark Romance, elle est la première qui me semble mise en lumière. On avance dans l’histoire avec une seule motivation : comment va-t-elle s’en sortir… et in fine, se venger ! Je ne suis pas certaine de lire la suite, j’ai trop peur qu’elle ne retombe comme un soufflé.
Au plaisir.
Aux survivantes : On vous croit. Toujours. #MeToo.
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