Résumé :Quarterback de l'équipe de football de l'université de Saint Charles, Leander McNeil ne vit que pour les études et le sport. Il ne laisse rien ni personne se mettre en travers de son chemin vers la réussite. Même ses meilleurs amis et colocataires ont bien du mal à le détourner de ses révisions et entraînements intensifs. Loin de faire preuve de fausse modestie, il n'est pas loin de se prendre pour le Dieu du campus. Il pourrait cependant vite être ramené à la réalité par Nyx Daugherty. Les sermons, cette fille de pasteur en a soupé. Elle compte bien profiter du vent de liberté qui souffle sur sa nouvelle vie loin de sa famille. Et peu importe qu'elle se mette à dos celui qui se prend pour Zeus réincarné lors de la première soirée de l'année, la colère divine, elle en fait son affaire depuis des années !
Mon avis :Lourdingue de ouf !
Les autrices sont parvenues à nous offrir une romance universitaire sur un campus américain en cochant toutes les cases. Je ne parlerais pas de clichés… je dirais plutôt que le contrat avec les lectrices est cousu du fil blanc. Nous avons Nyx, une étudiante moyenne, rebelle épicurienne et spontanée d’un côté, et Leander, sportif de talent, étudiant brillant, coureur de jupons et arrogant de l’autre. Leur point commun ? Ils en ont beaucoup, et notamment un passif familial assez lourd.
Une chose en entraînant une autre, les autrices nous proposent un « enemies to friends to sex friends to lovers ». Les étapes narratives sont plutôt fluides, certains archétypes sont renversés, au-delà du « He falls first », c’est intéressant d’avoir un personnage sportif qui fait du soutien universitaire, une héroïne avec une peur profonde de l’engagement, une galerie de personnages secondaires bienveillants (d’ailleurs, on sent les ficelles de prochains tomes compagnons).
Franchement dit comme ça, c’est pas mal ?
La punition dans cette lecture ? Les joutes verbales entre les personnages. J’ai fini par trouver le sarcasme et le cynisme dont use et abuse l’héroïne (même si le ressort est bien expliqué) agaçant. C’est lourd. C’est épuisant. Et incontestablement : pas drôle du tout.
Par ailleurs, alors que l’héroïne m’a plutôt semblé rafraîchissante dans la première partie, grâce à son sens de la répartie et à son charisme au-dessus de toutes les conneries qui pouvaient s’approcher de son champ de gravité. J’ai trouvé que son arc narratif perdait en sens quand on en apprend davantage sur sa famille. Alors que celui de Leander est profond et complexe. Nyx m’a fait l’effet d’une petite fille capricieuse. Et pourtant, son environnement familial justifie sa rupture, mais ce jalon de l’intrigue est très mal exploité. Résultat ? On a l’impression que c’est survolé, alors que ça joue un rôle essentiel dans sa construction individuelle et sa capacité à tomber amoureuse.
Je ne suis pas certaine de lire la suite.
Peut-être l’histoire de Knox ? Le tome 4… je vais lire l’avis de mes ami.e.s créatrices de contenus littéraires d’abord.
Au plaisir.