En Ecosse. Les frères Samuel et Sebastian Melvill (genre de Dupont-Dupond) élèvent leur nièce orpheline Helena Campbell, charmante jeune fille, pour laquelle ils ont un projet, lui faire épouser Aristobulus Ursiclos, un jeune et riche scientifique, hélas, aussi, très pédant. Mais la mignonne déclare qu’elle ne se mariera qu’après avoir vu le Rayon-Vert ! Un phénomène optique qui peut être observé au lever ou au coucher du soleil et qui prend la forme d’un point vert visible quelques secondes au sommet de l’image de l’astre tandis qu’il se trouve en grande partie sous l’horizon. On notera que le terme est orthographié Rayon-Vert dans tout le livre mais pas sur la couverture… Les deux oncles qui ne savent rien refuser à leur nièce acceptent et tous trois, accompagnés d’un couple de domestiques, partent en bateau vers la côte pour admirer le spectacle au loin sur la mer. En cours de route, leur navire est amené à sauver deux hommes en perdition, un vieux marin et son jeune passager, Oliver Sinclair. Jeune passager qui accroche l’œil d’Helena…
La suite du récit embarquera Oliver dans l’aventure mais à chaque fois que la vision du Rayon-Vert semble possible, un évènement farfelu viendra contrarier leur projet, sans oublier le pénible Aristobulus toujours dans leurs pattes. L’épilogue coule de source, les deux jeunes gens se découvrent des points communs et le happy end réjouit les cœurs. Ok, mais le Rayon-Vert est-ce qu’ils le voient enfin… ?
Le roman est très court, nous nous baladons en Ecosse avec le Guide Bleu, vous connaissez Jules Verne, jamais avare de détails historiques, géologiques et autres mais ça reste raisonnable. Le récit est très frais, insouciant et cette histoire d’amour très basique autant que souriante a tout pour nous offrir une petite lecture charmante et reposante.