Cujo est un saint-bernard de cent kilos, le meilleur ami de Brett Camber,
un gamin de dix ans.
Un jour, Cujo chasse un lapin qui se réfugie dans une sorte de petite grotte souterraine habitée par des chauve-souris. Ce qui va arriver à Cujo et à ceux qui auront le malheur de l’approcher constitue le sujet du roman le plus terrifiant que Stephen King ait jamais écrit. Brett et ses parents, leur voisin Vic Trenton et sa femme Donna – un couple en crise -, Tad, leur petit garçon, en proie depuis des semaines à des terreurs nocturnes : tous vont être précipités dans un véritable typhon d’épouvante, un cauchemar nommé Cujo…
L’homme nait naturellement bon, la société le corrompant.
Le chien est à l’image du maître.
Tad est un petit garçon qui a peur du monstre dans son placard. Il peut compter sur son père Vic et sa mère Donna pour le protéger. Le couple est en crise et l’infidélité est présente. Ils n’habitent pas très loin de chez les Camber, où Joe répare des véhicules en compagnie de sa femme, de leur fils préado Brett et de son chien, un saint-bernard nommé Cujo.
Le chien est très curieux et gentil. Il ne ferait pas de mal à sa famille. Mais ça c’était avant qu’il se fasse attaquer par une chauve-souris et que cette dernière ne lui transmette la rage. Cujo n’est bien sûr par vacciner contre ce virus. L’animal va commencer à se comporter de manière étrange et à avoir des pensées de meurtres. Après tout, c’est de la faute des humains s’il souffre actuellement. Ils doivent donc tous mourir.
L’histoire m’intriguait car Stephen King met le doigt sur un virus qui peut paraître banal dans notre société actuellement mais qui pourtant est très dangereux. On se dit de premier abord qu’un roman d’horreur sur un chien a l’apparence d’un nounours n’a rien d’effrayant et pourtant. Ce n’est pas tant l’animal qui effraye mais plutôt le virus et ce qu’il entraine chez l’individu qui a été contaminé.
Le roman inclut à un moment donné un huis-clos qui fonctionne très bien. On ressent l’angoisse des personnages montée et leur sentiment de désespoir. J’ai été très surprise par la fin que je n’ai pas vue venir. Je reste quand même sur ma faim, car même si l’histoire se termine de manière originale, j’en attendais plus.