L'heure est venue de revenir à quelque chose de plus classique et rassurant pour les lecteurs. On retrouve donc un Superman placé dans un contexte plus ou moins connu de tous. Le héros a repris ses marques à Metropolis, aussi bien en temps que défenseur officiel de la ville (lors d'un combat contre Livewire, à l'occasion d'un mariage en péril) qu'en tant que le journaliste Clark Kent, sous les ordres directs de la nouvelle rédactrice en chef provisoire du quotidien Daily Planet, l'inénarrable Lois Lane. Lorsque Superman est aux affaires, c'est-à-dire occupé à combattre un ennemi, il entend désormais la petite voix de Lex luthor, pourtant prisonnier, qui lui donne des conseils sur la meilleure manière de défaire son opposant. Bien évidemment, nous sommes très loin du pacifisme et de la compassion que démontrent habituellement l'Homme d'acier. Celui-ci essaie de ne pas écouter et il n'en fait qu'à sa tête. Il apprend également avec surprise que c'est lui qui hérite des entreprises LexCorp, depuis l'emprisonnement de leur grand patron. Pour l'occasion, la compagnie change même de nom, pour être rebaptisée Supercorp, ce qui a le don d'embarrasser un Superman qui n'a clairement pas la fibre entrepreneuriale. L'histoire se corse quand il s'agit de se confronter au Parasite qui se déchaîne en ville; c'est là que Superman va réaliser que non seulement il va devoir protéger le monde de ses ennemis, comme le veut la tradition, mais aussi de ceux de Luthor. Ce dernier, plus machiavélique que jamais, est présenté par Joshua Williamson sous un nouveau jour. Le scénariste a décidément les mains partout et parvient à truffer ce premier numéro de tout un ensemble de nouvelles pistes à explorer, qui en font une parution très dense et en même temps très simple à lire. Le dessin de Jamal Campbell souffre d'une impression un peu froide à première vue, mais l'artiste est capable de réussir de splendides visages avec des expressions d'étonnement ou de plaisir convaincantes. Sa mise en page est audacieuse et il fait vivre tout ce premier numéro avec une maestria évidente. Dawn of DC s'annonce donc sous les meilleurs auspices pour Superman; la série a l'intelligence de rassurer les anciens lecteurs en les faisant revenir au bercail, tout en jalonnant le parcours du retour de sub plots qui devraient les surprendre et les "accrocher" à nouveau. On attend de voir, mais il est clair que les prémices sont plus que bonnes.
L'heure est venue de revenir à quelque chose de plus classique et rassurant pour les lecteurs. On retrouve donc un Superman placé dans un contexte plus ou moins connu de tous. Le héros a repris ses marques à Metropolis, aussi bien en temps que défenseur officiel de la ville (lors d'un combat contre Livewire, à l'occasion d'un mariage en péril) qu'en tant que le journaliste Clark Kent, sous les ordres directs de la nouvelle rédactrice en chef provisoire du quotidien Daily Planet, l'inénarrable Lois Lane. Lorsque Superman est aux affaires, c'est-à-dire occupé à combattre un ennemi, il entend désormais la petite voix de Lex luthor, pourtant prisonnier, qui lui donne des conseils sur la meilleure manière de défaire son opposant. Bien évidemment, nous sommes très loin du pacifisme et de la compassion que démontrent habituellement l'Homme d'acier. Celui-ci essaie de ne pas écouter et il n'en fait qu'à sa tête. Il apprend également avec surprise que c'est lui qui hérite des entreprises LexCorp, depuis l'emprisonnement de leur grand patron. Pour l'occasion, la compagnie change même de nom, pour être rebaptisée Supercorp, ce qui a le don d'embarrasser un Superman qui n'a clairement pas la fibre entrepreneuriale. L'histoire se corse quand il s'agit de se confronter au Parasite qui se déchaîne en ville; c'est là que Superman va réaliser que non seulement il va devoir protéger le monde de ses ennemis, comme le veut la tradition, mais aussi de ceux de Luthor. Ce dernier, plus machiavélique que jamais, est présenté par Joshua Williamson sous un nouveau jour. Le scénariste a décidément les mains partout et parvient à truffer ce premier numéro de tout un ensemble de nouvelles pistes à explorer, qui en font une parution très dense et en même temps très simple à lire. Le dessin de Jamal Campbell souffre d'une impression un peu froide à première vue, mais l'artiste est capable de réussir de splendides visages avec des expressions d'étonnement ou de plaisir convaincantes. Sa mise en page est audacieuse et il fait vivre tout ce premier numéro avec une maestria évidente. Dawn of DC s'annonce donc sous les meilleurs auspices pour Superman; la série a l'intelligence de rassurer les anciens lecteurs en les faisant revenir au bercail, tout en jalonnant le parcours du retour de sub plots qui devraient les surprendre et les "accrocher" à nouveau. On attend de voir, mais il est clair que les prémices sont plus que bonnes.