Résumé :Il était une fois un type qui s’emmerdait tellement qu’il se livrait au crime et à la destruction juste pour avoir le sentiment d’être en vie.
Lorenzo Gambini s’ennuie. Il s’ennuie mortellement. Quand les gens ne l’endorment pas, ils ont peur de lui faire face. Au sens propre, comme au sens figuré. Les rumeurs le décrivent comme un monstre. Avec son visage balafré, celui que tout le monde appelle Scar, a la tête de l’emploi. Certains prétendent que c’est un sociopathe, d’autres pensent que c’est un psychopathe. Ce qui est sûr, c’est que, quel que soit le chemin qu’il emprunte, mieux vaut ne le croiser.
Mais un jour, Lorenzo fait la connaissance d’une jeune femme, une femme toute aussi lasse de la vie que lui, mais pour des raisons bien distinctes. Avec son tatouage mystérieux sur le poignet et son attitude pour le moins énigmatique, Morgan Myers semble fuir quelque chose... ou peut-être quelqu’un. Lorenzo n’en est pas tout à fait sûr.
Mais vous pouvez être sûr qu’il va le découvrir.
Mon avis :J’ai eu du mal à avancer dans les premières pages… le ton, le héros, la narration qui alpague le lecteur. J’allais abandonner et puis j’ai vu une vidéo sur instagram. La lectrice parlait du livre comme d’un coup de cœur et ça a suffi à me donner envie de continuer. C’est dire, combien je suis influençable !
Finalement, c’est sûr ce n’est pas un coup de cœur, mais ce n’est pas si mal. Il faut dire que Lorenzo Gambini, dit Scar, sarcastique et cynique au possible, est un personnage très surprenant. Il a le côté rien à perdre de Cristiano Grigori dans la duologie « Un mariage maudit » de Natasha Knight. Il est sans concession, détachée et froide… Sa manière de se plaindre sans arrêt, notamment du froid et ses maladresses (dues à son handicape) le rendent accessible, alors qu’il ne l’est pas du tout ! Le mec est sanguin et sanguinaire. Dans la mesure où ce tome 1 n’est pas tout à fait un dark romancé, on peut même dire de Lorenzo qu’il est une sorte d’antihéros ! Je m’emballe un peu, disons que c’est un personnage complexe, face à une héroïne très très complexe, mais au combien attachante : Morgan Myers. On comprend rapidement qu’elle lutte, que chaque minute compte et que tous les coups sont permis parce que la fin justifie les moyens… mais quelle est sa quête ? Quand le mot fin arrive et que le rideau se lève sur ces ses aspirations et ses problématiques, je me suis sentie baladée de ouf ! Je n’ai rien vu venir. J’avais un doute OK, mais j’étais à côté de la plaque et n’avais pas saisi les ramifications de narration.
Au-delà de cette masterclass de la manipulation, le plaisir de lecture est dans les joutes verbales entre les personnages. Entre Morgan l’intrépide et Lorenzo le distant, les interactions sont tops… humour et sarcasmes sont bien dosés, ce qui est rarement le cas.
Hâte de lire la suite.Évidemment, c’est un compliment.
Au plaisir.