Tout commence par un de ces combats habituels, face à des supers vilains venus d'un univers parallèle. Le Vautour, le Rhino, Kraven, ils sont tous aisément défaits par notre Gwen d'une autre dimension, qui ne se rend toutefois pas compte que son triomphe a aussi des répercussions tragiques sur quelqu'un d'autre… Puis c'est un bond en avant dans le temps, à l'issue duquel nous retrouvons notre jeune héroïne dans son quotidien, notamment son travail chez une sorte d'épicier/spécialiste en smoothie. Tout semble aller pour le mieux et elle obtient même un rendez-vous galant avec celui qu'elle convoite depuis quelques temps; seulement voilà, à la sortie du travail, elle décide de se mêler d'un cambriolage, et à partir de là, elle va se retrouver nez à nez avec une adversaire assez particulière. En fait, il s'agit d'elle, mais une version d'elle-même couplée avec le Docteur Octopus. Emily Kim nous présente alors une lutte sans merci qui se termine par une révélation importante : la méchante de passage ne l'est peut-être pas forcément. Elle serait en fait manipulée par un appareil électronique qui a été apposé sur sa nuque. Gwen parvient à le désactiver et elle décide alors d'enquêter sur l'identité de celle qu'elle vient d'affronter et qui lui ressemble autant. Elle est persuadée - et nous le sommes tous - qu'il s'agit alors d'une itération d'elle-même, venue d'une autre dimension, mais en fait il va s'avérer que nous avons affaire plutôt à un clone. Comme elle le fait remarquer, c'est comme s'il s'agissait d'un enfant illégitime qui comporterait aussi bien les schémas psychiques de Gwen que ceux appartenant au Docteur Octopus. En plus, il s'avère que ce travail de synthèse peut-être répliqué et donc rien n'empêche de nouveaux clones tout aussi bizarres de vite voir le jour, pour semer la zizanie. C'est bien entendu ce qui va arriver dans les prochains numéros, avec notamment un cliffhanger qui nous présente le prochain croisement. Avec Kei Zama aux dessins, on a clairement plus l'impression de lire un manga en couleur qu'un comic book américain traditionnel. L'action est particulièrement engageante et bien représentée; de ce côté-là, il n'y a rien à dire. Par contre, le style anguleux, caricatural, les effets visuels propres à la bande dessinée japonaise, ne sont vraiment pas ma tasse de thé et l'ensemble manque de charme, de pureté, de classe tout simplement. Alors oui, il s'agit ici de lorgner vers un public jeune, de donner un sacré coup de pied dans la fourmilière et de s'amuser avec notre chère Spider Gwen. Pour autant, c'est du vite lu vite oublié et ça n'est même pas particulièrement joli à feuilleter. Bref, Marvel a beaucoup teasé cette série mais elle n'a vraiment rien d'indispensable.
Spider-gwen : shadow clones #1 (review v.o)
L'auteur de l'article : universcomics
Voir l'article originalTout commence par un de ces combats habituels, face à des supers vilains venus d'un univers parallèle. Le Vautour, le Rhino, Kraven, ils sont tous aisément défaits par notre Gwen d'une autre dimension, qui ne se rend toutefois pas compte que son triomphe a aussi des répercussions tragiques sur quelqu'un d'autre… Puis c'est un bond en avant dans le temps, à l'issue duquel nous retrouvons notre jeune héroïne dans son quotidien, notamment son travail chez une sorte d'épicier/spécialiste en smoothie. Tout semble aller pour le mieux et elle obtient même un rendez-vous galant avec celui qu'elle convoite depuis quelques temps; seulement voilà, à la sortie du travail, elle décide de se mêler d'un cambriolage, et à partir de là, elle va se retrouver nez à nez avec une adversaire assez particulière. En fait, il s'agit d'elle, mais une version d'elle-même couplée avec le Docteur Octopus. Emily Kim nous présente alors une lutte sans merci qui se termine par une révélation importante : la méchante de passage ne l'est peut-être pas forcément. Elle serait en fait manipulée par un appareil électronique qui a été apposé sur sa nuque. Gwen parvient à le désactiver et elle décide alors d'enquêter sur l'identité de celle qu'elle vient d'affronter et qui lui ressemble autant. Elle est persuadée - et nous le sommes tous - qu'il s'agit alors d'une itération d'elle-même, venue d'une autre dimension, mais en fait il va s'avérer que nous avons affaire plutôt à un clone. Comme elle le fait remarquer, c'est comme s'il s'agissait d'un enfant illégitime qui comporterait aussi bien les schémas psychiques de Gwen que ceux appartenant au Docteur Octopus. En plus, il s'avère que ce travail de synthèse peut-être répliqué et donc rien n'empêche de nouveaux clones tout aussi bizarres de vite voir le jour, pour semer la zizanie. C'est bien entendu ce qui va arriver dans les prochains numéros, avec notamment un cliffhanger qui nous présente le prochain croisement. Avec Kei Zama aux dessins, on a clairement plus l'impression de lire un manga en couleur qu'un comic book américain traditionnel. L'action est particulièrement engageante et bien représentée; de ce côté-là, il n'y a rien à dire. Par contre, le style anguleux, caricatural, les effets visuels propres à la bande dessinée japonaise, ne sont vraiment pas ma tasse de thé et l'ensemble manque de charme, de pureté, de classe tout simplement. Alors oui, il s'agit ici de lorgner vers un public jeune, de donner un sacré coup de pied dans la fourmilière et de s'amuser avec notre chère Spider Gwen. Pour autant, c'est du vite lu vite oublié et ça n'est même pas particulièrement joli à feuilleter. Bref, Marvel a beaucoup teasé cette série mais elle n'a vraiment rien d'indispensable.