Les Elfes ne viennent que pour deux raisons : la guerre et les épouses. Dans les deux cas, leur apparition est synonyme de mort. Il y a trois mille ans, les humains étaient les proies de races puissantes pratiquant la magie sauvage. Heureusement, un traité fut signé et une barrière entre les mondes érigée.
Afin d’honorer ce traité, les habitants humains du village de Capton sont forcés de fournir tous les cent ans une jeune fille, afin qu’elle devienne l’épouse du roi elfe et parte vivre avec lui. Être choisie revient à quitter son peuple et sa famille pour toujours, une condamnation à laquelle Luella, âgée de dix-neuf ans, est heureuse d’avoir échappé. Elle a pu ainsi suivre des études d’herboristerie, afin de devenir la guérisseuse du village.
Jusqu’au jour où le roi des Elfes vient pour elle…
La voici désormais forcée d’épouser un roi froid, à la beauté surnaturelle, et de vivre au coeur d’un pays plein de magie sauvage, mais qui se meurt. Car Luella va vite découvrir que pèse sur ses épaules un lourd fardeau : elle seule peut sauver à la fois ce monde et celui dont elle vient, et où elle a laissé les siens…
En vérité, tout ce qui est différent devient facilement un objet de haine.
Tous les cent ans, une femme doit épouser le roi elfe. Cette femme est la seule du village de Capton à avoir de la magie en elle, elle deviendra la reine humaine. Dès leurs plus jeunes âges, les jeunes filles sont surveillées par des gardiens qui doivent identifier laquelle possède de la magie. Le jour où le roi des elfes, Eldas vient chercher sa future femme. Le village n’a jamais pu identifier la future reine humaine. Mais en creusant, le roi Eldas découvre que c’est Luella qui est sa promise. Luella n’a jamais su qu’elle avait de la magie, aussi, elle n’a jamais pu être formée et préparée à l’avenir qui vient de s’ouvrir à elle. Elle va tout faire pour briser le cycle imposant les mariages entres humaines et elfes pour sauver leurs deux mondes.
J’ai eu beaucoup de mal à apprécier Luella qui ne fait que de se plaindre et de radoter qu’elle veut briser le cycle. On passe notre temps à l’écouter parler des journaux des anciennes reines et à se questionner sur ses sentiments envers Eldas alors qu’ils se voient comme son nez au milieu de la figure. Elle s’écoute beaucoup et ne pense pas trop aux autres.
Eldas est une plante verte, on le voit peu et quand il ouvre la bouche, ce n’est pas intéressant. On est censé croire à leur amour naissant alors qu’ils ne se voient même pas tous les jours et les rares occasions, ils se disputent.
Il y a beaucoup de longueurs et pas assez d’action. Je me suis ennuyée et les personnages m’ont agacé. Il ne se passe rien. L’univers n’est pas développé et il n’y a pas assez de description des paysages, et même des personnages pour qu’on puisse vraiment être plongé dans l’histoire.